<317> se confirme;1 400 ont pris le chemin de la Hongrie; s'il y en a des noyées, c'est de quoi je doute, il y a cependant des gens du peuple qui le prétendent.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


12056. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Camp de Meissen, 3 mai 1760.

J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 1er de ce mois, et je suis bien satisfait de tout ce que vous me marquez avoir écrit au baron Münchhausen au sujet des propositions que la cour danoise nous a fait faire.2 J'espère que vous n'aurez pas oublié d'insister surtout sur l'article qui dans le moment présent m'importe le plus, savoir sur l'envoi d'une flotte danoise dans la Baltique pour couvrir la ville de Colberg et mes provinces de Poméranie contre les insultes que les Russes voudraient y faire par mer. Un autre article sur lequel vous aurez une attention particulière, quand une fois la négociation avec les Danois sera entamée, ou dès que vous le croirez de saison, est que la cour de Danemark parle un peu énergiquement aux Suédois, afin que ceux-ci fassent cesser leurs hostilités dans la Poméranie et y observent une exacte neutralité à mon égard : article qui me mettrait à même de pouvoir retirer de la Poméranie antérieure les troupes que j'ai là pour observer celles de Suède, afin de les employer plus utilement contre les Russes, et qui mettrait en même temps mes provinces en sûreté de ce côté-là contre les invasions des Suédois.3



1 Eichel schreibt am 4. Mai an Finckenstein, es gehe das Gerücht, dass Daun 400 „liederliche Weibspersonen“ aus Dresden nach Ungarn habe transportiren lassen.

2 Finckenstein hatte an Münchhausen einen ausführlichen Brief geschrieben, „dans laquelle je lui ai fait valoir les conditions avantageuses que Votre Majesté est prête d'accorder à la cour de Danemark (vergl. Nr. 12045), sie elle veut, ansi que ses propres intérêts l'exigent, L'aider à reconquérir la Prusse et achever la négociation relative à cette fin avec la promptitude nécessaire pour obtenir le but qu'elle se propose“ .

3 Dem Generalmajor von Jung-Stutterheim wird, Lager bei Meissen 2. Mai, geschrieben, der König habe aus seinem Berichte vom 29. April ersehen, „dass Ihr Eurer Orten von allem dem, so Ich Euch vorhin befohlen habe (vergl. S. 249. 260), nichts gethan, sondern faul seid und von allem nichts rechtschaffenes zum Stande bringt, auch nur bloss auf Euren Eigennutz denket und das übrige gehen lasset, wie es kann und will“ . Der General soll „mit dem fordersamsten, aber mit Grunde und zuverlässig schreiben, wie stark eigentlich jetzo die Forces derer Schweden in Vorpommern seind, so jetzo dort gegen Euch stehen“ . — Dem Major von Kalckstein wird am 4. Mai der Befehl ertheilt, „dass, wenn die Schweden bei der Auswechselungscommission nicht de bonne foi agiren, sondern unvernünftige Chicanen machen und Gesetze geben......Ihr nur gleich die Conferenzen rompiren und die Auswechselungscommission suspendiren sollet“ . Des Königs Intention bei den Kartelland Auswechselungsconferenzen sei hauptsächlich gewesen, den General Manteuffel bald wieder ganz frei zu haben (vergl. S. 196), „und, wenn die Schweden solches nicht thun, sondern arbitrairement verfahren wollen, Ihr die Commission nur gleich rompiren sollet.“