<341> zu gouverniren habet, ist, dass, woferne Ihr sehet, dass nichts anders in Schlesien kommet als Laudon und Beck zusammen, alsdenn Ihr Euch gegen Schweidnitz fetiriren müsstet. Solltet Ihr aber sehen, dass das Gros der feindlichen Armee unter Daun nachkäme und gleichfalls nach Schlesien penetriren wollte, so müsstet Ihr Euren Marsch so richten, dass Ich Mich mit Euch, es sei bei Sagan oder Löwenberg oder wo es nach den Umständen alsdenn sein kann, conjungiren könne.

Im übrigen approbire Ich sehr Eure Disposition, dass Ihr den Generalmajor von Ziethen1 nach Reichenbach marschiren lassen.

Friderich.

Nach dem Concept.


12079. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Au camp de Meissen, 12 mai 1760.

Voici les nouvelles que je viens de recevoir de Danzig2 et de Pétersbourg.3 Autant que j'en dois présumer, il n'en paraît pas que les Russes seront fort empressés d'ouvrir leur campagne. Quand Soltykow arriverait même le 20 à son armée, il ne saurait mettre ses troupes en mouvement que le 24 au plus tôt. Si vous faites calculer les marches qu'il lui faut pour arriver aux frontières de la Poméranie et de là encore vers les contrées de Colberg, vous en saurez faire une supputation à peu près toute exacte et le prévenir toujours encore.

Les troupes des Cercles sont encore dans le Bamberg, et, autant que j'en peux juger, messieurs nos ennemis en sont encore aux compliments pour savoir qui seront les premiers à agir. Daun est encore en cantonnement; nous gagnerons sûrement la fin du mois; à savoir si nous gagnerons beaucoup par là, c'est autre chose.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


12080. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Au camp de Meissen, 13 mai 1760.

Selon de certains avis que j'ai eus, mais que je ne saurais pas vous donner encore pour absolument authentiques, il paraît comme si les Autrichiens avaient le dessein de faire marcher Laudon en Silésie, directement vers Breslau, et que le corps des troupes ennemies qui reste encore dans la Haute-Silésie, dût passer la Neisse près de Lcewen ou de Schurgast, pour amener à Laudon des munitions, des pains et des vivres etc. Peut-être que les Russes, à ce qu'on dit, viendront aussi là de l'autre côté de l'Oder.4



1 Christian Wilhelm von Ziethen, Commandeur eines Infanterieregiments. Vergl. S. 251.

2 Bericht Reimers vom 3. Mai.

3 Ein auf der Post geöffnetes Schreiben des holländischen Gesandten Swart vom 22. April.

4 Dieselben Nachrichten werden an Tauentzien mitgetheilt, vergl. Nr. 12081.