<389> Corps in Sachsen einrücken, Dieselbe die Subsistance und Fourage vor solches vom Lande nehmen müssen, denn Ich Deroselben der Umstände halber keine Magazins entgegen präpariren lassen kann. Wie dann übrigens auch Mein Wille ist, dass, sobald Ew. Liebden mit dem Corps das Sächsische betreten, solches campiren muss.

Friderich.

Nach dem Concept.


12130. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Au camp de Meissen, 2 juin 1760.

Je suis bien aise de vous communiquer ci-joint ce qui nous est entré de rapports touchant l'armée autrichienne vis-à-vis de moi.1 J'ai envoyé d'ici pour savoir où se trouve actuellement le maréchal Daun, et je suis à en attendre des nouvelles. Je vous avoue, en attendant, que je ne saurais croire qu'il se soit rendu en Bohême; je m'imagine plutôt qu'il est allé en delà de l'Elbe près du général Lacy; toutefois je ne saurais vous dire jusqu'à présent ce qui en est. Je m'en enquérirai plus particulièrement, et vous me ferez un grand plaisir de me marquer ce que vous aurez pu vous en procurer de connaissance, soit par le général-major de Schmettau ou le général de Fouqué.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12131. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Au camp de Meissen, 3 juin 1760.

Voici tout ce que j'ai eu aujourd'hui de nouvelles relativement aux Russes;1 l'ordinaire de Prusse n'est point arrivé à Berlin, sans qu'on sache encore si elle a été arrêtée par les Russes ou si c'est par quelqu'autre accident qu'elle est retardée. Si les nouvelles de Varsovie accusent juste au sujet des mouvements des troupes russes et par rapport aux lieux où ils2 établissent leurs magasins, il faut présumer qu'ils en veulent à la Silésie; cependant lesdites nouvelles ne sont du tout suffisantes encore pour oser s'y fier.

Je vous envoie d'ici deux officiers pour les escadrons de Hornn; le troisième, il le faut prêter de Baireuth. A propos, Daun s'est retrouvé à Dresde et Brentano à Dippoldiswalde. Schwerin des gendarmes est fort en colère contre vous touchant la gazette.3

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



1 Liegen nicht bei.

2 Nämlich „les Russes“ .

3 Prinz Heinrich hatte, wie er am 6. dem Könige schreibt, gegen eine von Schwerin veranlasste Zeitungsnotiz eine spottende Entgegnung einsetzen lassen und an Schwerin übersandt.