<402> la nouvelle de la marche du général Fermor à Posen avec ce corps qu'il commande. Vous savez que toutes les nouvelles que j'ai de Prusse et que je vous ai toutes communiquées, sont d'accord sur cet article que les troupes russes ne sauront se mettre en marche que le 15 de ce mois au plus tôt. Cependant, comme vous êtes plus proche sur les lieux, pour avoir des nouvelles plus précises que moi, il faut bien que vous en soyez mieux instruit pour prendre vos résolutions en conséquence, auxquelles je ne saurais qu'applaudir.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12147. AN DEN GENERALMAJOR VON ZASTROW, COMMANDANTEN VON SCHWEIDNITZ.

Lager bei Meissen, 8. Juni 1760.

Ich habe Euer Schreiben1 r[ichtig] erhalten, und ist es Mir ganz lieb gewesen, dass Ihr Mir die jetzt dort seind[e] Umstände melden wollen. Sollte der Feind es auf Schweidnitz gemünzet haben, so bin Ich zum Voraus von Euch persuadiret, dass Ihr die Festung als ein rechtschaffener, Ehr' und Reputation liebender Commandant defendiren und nichts darunter unterlassen werdet, was die Pflicht und Devoir eines braven Mannes erfordert und Euch Ehre machen kann, ohne an einiges Capituliren zu gedenken.

Friderich.

Nach dem Concept.


12148. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Au camp de Meissen, 9 juin 1760.

J'ai reçu aujourd'hui matin la lettre du 6 que vous m'avez faite. J'ai écrit justement dans le même sens au général Fouqué sur la démarche qu'il a prétendu faire,2 que vous vous en êtes expliqué dans votre lettre, et j'ai marqué à Fouqué que son dessein était tout-à-fait précipité et prématuré à tous égards. Il faut à Laudon trois marches pour arriver à Breslau, au lieu que Fouqué, là où il campe, n'en a que deux, et, par conséquent, certainement une marche d'avance.

Ce que vous me dites du mauvais train des affaires en Poméranie, c'est que j'ignore absolument, n'ayant point eu de nouvelles de ce payslà, hormis ce que vous m'en avez écrit en dernier lieu.

Je prépare à présent tous mes arrangements pour passer l'Elbe le 15 de ce mois. Les mauvaises circonstances où nous sommes tous actuellement, demandent, tant de mon côté que du vôtre, que nous



1 D. d. Schweidnitz 2. Juni. — Auf der Rückseite des Schreibens von Zastrow, auf der auch das oben abgedruckte Concept steht, findet sich ausserdem die eigenhändige Weisung des Königs: „Von hier wird wohl die beste Hülfe dort hinkommen müssen, worauf auch schon gearbeitet wird.“

2 Vergl. Nr. 12143.