<439> ici, pour être enveloppé de front et à dos, tout comme à son flanc gauche, de sorte qu'il ne saurait plus avoir aucune communication avec l'Elbe, ni avec ses magasins, le pays d'alentour, abîmé qu'il se trouve de i'ennemi, ne sachant fournir la subsistance pour une armée.

En attendant, Laudon fait toutes les démonstrations, comme s'il mettrait le siège devant Glatz, qu'il a fait environner par ses troupes. 11 fait assembler force d'échelles, comme s'il voulait prendre cette forteresse d'assaut, et sa grosse artillerie, à ce qu'on dit, doit être-en chemin d'Olmütz et de Prague. La garnison de Glatz est faible, et, grâces à M. Fouqué, ne consiste qu'en trois bataillons dont deux ne valent pas grand'chose, et, si malheureusement cette place tombait, Laudon aurait les bras libres, par sa supériorité sur Fouqué, de faire ce qu'il voudrait en Silésie.

Dans cet entretemps nous venons de recevoir des lettres de Constantinople du 8 de mai,1 selon lesquelles Rexin paraît aussi sûr de son affaire, comme si elle lui était immanquable. Votre Excellence aura la grâce de faire déchiffrer les originaux ci-clos que je lui adresse, pour les garder, et dont le Roi a déjà lu le déchiffré, qui l'a consolé un peu sur ce que l'affaire avec Lacy lui a manqué. Je souhaite que cette affaire réussisse au gré du Roi. Ce serait un vrai Dieu de machine. . . .

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


12197. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.

Au quartier général de Radeburg, 21 juin 1760.

Je suis très satisfait de la diligence avec laquelle vous m'avez fait parvenir ces lettres2 que vous avez jointes à votre dépêche du 13 de ce mois.

Der König spricht seine Zufriedenheit über die Vorsichtsmaassregeln aus, welche Benoît bei Uebersendung der Berichte Rexins (vergl. Nr. 12201) angewendet hat, und giebt Anweisungen über die Zustellung der Duplicate solcher Berichte an den Minister Finckenstein.

J'espère que vous saurez déjà le retour du prince de Sulkowsky à ses terres, qui a été relâché par mon ordre vers la fin du mois dernier de mai.3

Tâchez au mieux et avec toute l'adresse dont vous êtes capable de révolter les principaux des Polonais bien intentionnés contre les Russes, et à ce qu'ils portent leurs griefs à la Porte Ottomane, et surtout mon ami le staroste de Kaniow.4 Pendant ces circonstances par rapport à la guerre, il faut que je me remette à votre fidélité, zèle et savoir-faire pour tout ce qui regarde les affaires là-bas où vous êtes, sans que [je] puisse vous munir d'amples instructions.

Federic.

Nach dem Concept.


12198. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Quartier général de Radeburg, 21 juin 1760.

Le rapport que vous m'avez fait du 10 de ce mois, [m'a été bien rendu]. Quand je vous ai ordonné par ma lettre du 30 de mai5 de



1 Vergl. Nr. 12201.

2 Vergl. Nr. 12201.

3 Vergl. S. 394.

4 Vergl. S. 69. Anm. 1.

5 Vielmehr vom 26. Mai (Nr. 12111),