<479> also diese Meine Nachricht bloss vor Euch, damit nichts davon durch jemanden anders eclatiren und zu früh an den Feind transpiriren könne, der sogleich seine Mesures darnach nehmen und Meine Absichten zu evitiren suchen würde.

Alle Eure Mir sonst gemeldete und von Euch erwähnte Anstalten1 seind recht gut, und approbire Ich solche.

Friderich.

Nach dem Concept.


12237. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TRESKOW, COMMANDANTEN VON NEISSE.

Hauptquartier Gross-Dobrit z, 30. Juni 1760.

Ich bin Euch vor die in Eurem Schreiben vom 25. dieses Mir communicirete Nachrichten sehr obligiret. In denen jetzigen Umständen ist nichts anders zu thun, als vigilant und allerte zu sein, die Ohren steif zu halten und sich den Feind nicht auf den Fuss treten zu lassen. Habt übrigens nur ein wenig Geduld; Ich hoffe, dass mit göttlicher Hülfe sich die Sachen binnen weniger Zeit ändern und in Schlesien ein ganz anderes Ansehen wie jetzo bekommen sollen, dazu Ich gewiss alles menschmögliche thun und nichts darunter vergessen werde.

Friderich.

Nach dem Concept.


12238. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Gross-Dobritz, 30 juin 1760.

J'ai bien reçu vos deux rapports du 13 et du 17 de ce mois, et je me suis toujours confié à la pénétration et à la justesse de penser de M. Pitt qu'il trouverait lui-même à quel point j'ai été indispensablement obligé d'attirer à moi les 10 escadrons de mes dragons qui avaient subsisté jusqu'ici auprès de l'armée alliée. Les circonstances gênantes où je suis vis-à-vis de mes ennemis, ne font malheureusement qu'augmenter de jour en jour, à cause de leur trop grande supériorité en nombre, et je n'entends absolument plus rien de l'aide et de l'assistance efficace des Turcs si nécessaires au redressement de mes affaires et au bien-être de celles de la cause commune, de manière que, quoique les apparences y aient été favorables pendant quelque temps, il ne semble plus qu'il en soit question, n'ayant point reçu de lettres ultérieures de la Turquie à cet égard.

Vous jugerez, au reste, vous-même que l'évènement fâcheux arrivé en dernier lieu relativement à la garnison de Québec n'a pu que m'être



1 Zur Verteidigung von Schweidnitz.