<574>

12349. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TAUENTZIEN, COMMANDANTEN VON BRESLAU.

[Bunzelwitz, September 1760.]

. . . Anstalt machen, über Liegnitz vollkommene Connexion mit Glogau zu kriegen. Schwer, Russen Uebergang über [die] Oder zu hindern,1 weil so viel Oerter, wo durchreiten können. Wegen Nachrichten [von der] Reichsarmee danke.2 Gute Zeitung durch Schlabrendorff [wird] erfahren haben von Prinz Ferdinand . .3

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Tauentzien, d. d. Breslau 7. September.


12350. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Bunzelwitz, 10 septembre 1760.

A mon frère!

Ce n'est pas ici le cas de prendre des partis modérés; il faut se délivrer d'un ennemi, pour pouvoir résister à l'autre, au cas qu'il approche. Je n'ose point hasarder de détachements : primo, parceque l'ennemi est ensemble; secundo, parceque tout le monde tremble au nom de détachement; tertio, parcequ'il ne me convient point de mettre les choses au hasard. Je marche demain par Bernecken4 et Kauder et je me camperai sur les hauteurs de Reichenau,5 par où j'ôte un des chemins de Landeshut à l'ennemi et les rejette dans les montagnes; un second mouvement de cette nature décidera de leur retraite pour la Bohême.

Je me flatte que votre santé se remettra. J'ai eu, trois jours de suite, une crampe si terrible que j'ai cru suffoquer; cela est un peu passé. Il n'est pas étonnant que les chagrins et les continuelles inquiétudes où je vis depuis deux années, ne minent et ne renversent à la fin le tempérament le plus robuste.

Federic.

Das Hauptschreiben nach dem eigenhändigen Concept. Der Zusatz eigenhändig auf der im übrigen chiffrirten Ausfertigung.


12351. AN DEN GENERALLIEUTENANT FREIHERRN VON DER GOLTZ.

Bunzelwitz, 10. September [1760].

Die Nachrichten, so Ihr Mir unter dem 8. dieses gegeben,6 seind eben nicht sonderlich angenehm. Dem sei aber, wie ihm wolle, so werde Ich continuiren, Meinen geraden Weg fortzugehen.



1 Vergl. auch Nr. 12351.

2 Tauentzien hatte, Breslau 7. September, gemeldet, die Reichsarmee habe sich nach Dresden gezogen.

3 Vergl. S. 572.

4 D. i, Bärnchen; ebenso wie Kander nordwestl. von Hohenfriedberg.

5 Vergl. Nr. 12348.

6 Nach Goltz' Bericht aus Zerbau schien „die russische Armee gesonnen, in zweien Corps bei Koben und bei Steinau die Oder zu passiren, um Ew. Königl. Majestät eine Diversion zu machen“ .