<591> dans ce piège et s'ils détachent du côté de la Moravie, je me flatte que cela pourra me faire jour de ce côté ici, pour tomber sur le vide qu'ils me laisseront.

Mille grâces, mon très cher frère, des bonnes espérances que vous me donnez sur Colberg.1 Je souhaite de tout mon cœur que votre attente sur cela soit remplie!

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12375. AU LORD MARÉCHAL D'ECOSSE A LONDRES.

Dittmannsdorf, 21 septembre 1760.

Je n'ai reçu que dans cet instant votre lettre du 5 de juillet dernier, et je suis bien aise de vous féliciter sur votre arrivée, qui. j'espère, aura été heureuse, à Londres.2

Il dépendra de vous de repasser en Espagne, selon votre convenance, d'autant que rien n'y presse, vu qu'il y aura peu à négocier à présent à cette cour, qui ne paraît s'occuper actuellement qu'aux affaires de son intérieur et prendre peu de part à celles du dehors. En attendant, je vous prie de faire, à votre retour à Madrid, bien des compliments de ma part au roi et à la reine d'Espagne, en assurant Leurs Majestés de toute mon amitié et la plus haute considération que j'avais pour elles, et de mon estime toute particulière. Quant aux ministres d'Espagne, vous agirez à leur égard, comme vous le trouverez être le plus convenable.

Federic.

Nach dem Concept.


12376. AN DEN GENERALLIEUTENANT FREIHERRN VON DER GOLTZ.

[Dittmannsdorf,] 21. September 3 [1760].

Das ist nichts nutze,4 aber ich kann es ihnen nicht verwehren. Wir müssen die Festungen retten und geben das platte Land preis.

Friderich.5

Eigenhändige Weisung für die Antwort; auf der Rückseite des Déchiffrés des Berichts von Goltz, d. d. Zerbau 18. September, Abends 9 Uhr.



1 Der Prinz hatte geschrieben: „Jusqu'au 12, Colberg n'était pas assiégé encore. Les troupes que les ennemis ont débarquées, ne montent qu'à 3500 hommes. Le général Werner a dû se joindre, le 15, avec quelques bataillons de Stettin, en sorte qu'il peut être déjà arrivé à Colberg et que, par conséquent, cette place est sauvée.“

2 Vergl. Nr. 12084.

3 Nach dem Expeditionsvermerk von Eichel.

4 Goltz hatte, Zerbau 18. September, gemeldet, die russische Armee habe sich zum Uebergang über die Oder gegen Carolath in Marsch gesetzt.

5 Auf dem Berichte Tauentziens, d. d. Breslau 21. September, mit der Meldung, ein zum Besuch nach Breslau gekommener hessen-darmstädtischer Officier wünsche, in preussische Dienste zu treten, findet sich die eigenhändige Weisung für die Antwort: nEr möchte den Officier nur annehmen. Man sagte, es stünden 200 östreichsche Husaren bei Canth; die möchte er sehen wegjagen zu lassen.“ [Das auf Grund dieser Weisung aufgesetzte Schreiben war nach einem Vermerk Eichels vom 22. September datirt.]