<79> par estafette expresse au susdit général de Fouqué en Silésie, pour qu'il en ait incessamment connaissance, et l'autre à moi; ce que vous observerez avec bien de l'attention.“

Soli et secret. Il ne faut pas douter que les opérations de la campagne ne commenceront dès le mois de mars qui vient, et que le théâtre principal de la guerre ne sera en Saxe où les Autrichiens feront leurs plus grands efforts, ne fût-ce que pour entraîner les Russes et pour ne pas laisser le temps aux Français d'achever leur accommodement avec l'Angleterre. J'aurai peut-être alors de la peine à contenir assez l'ennemi, pour qu'il ne nous donne des inquiétudes sur la ville de Berlin. Je crois que vous ferez donc bien, en attendant, de prendre doucement et en conséquence de ce que ma lettre autérieure1 vous en a marqué, vos arrangements, afin de faire défiler peu à peu dès à présent ce qu'il faut qu'il soit emporté à Magdeburg, pour y être en sûreté, afin d'en ménager sagement l'éclat et l'ombrage que cela ferait, quand la retraite se ferait tout d'un coup et avec bruit.

Au reste, je ne puis me défendre de vous dire tout naturellement que je ne présume nullement bien des évènements de la campagne de cette année-ci. Si cela tourne mieux que je ne conjecture à présent, personne ne sera plus aise que moi,

Federic.

Nach der Ausfertigung.


11817. AU PRINCE HÉRÉDITAIRE DE BRUNSWICK.2

Freiberg, 9 février 1760.

La lettre tout-à-fait polie que vous venez de m'écrire en date du 8 de ce mois, répond parfaitement au caractère aimable dont j'ai eu la satisfaction de me convaincre parfaitement en vous, pendant le séjour que vous avez fait chez moi. J'en suis enchanté, et je ne me lasse pas



1 Vergl. Nr. 11809.

2 Die Berichte des Prinzen im Monat Februar sind datirt am 8. aus Penig, am 10. aus „Schlotheim près de Mühlhausen“ , am 11. aus Zeitz, am 27. aus West-Uffeln (südwesl. von Hofgeismar). — Auf dem Berichte des Generalmajors von Bandemer, d. d. Zeitz 6. Februar, welcher über das preussische Feldkriegsdirectorium Klage führt, weil es den für die sächsischen Contributionszahlungen festgesetzten Termin hinausschiebe, findet sich vom Könige eigenhändig die Weisung für die Antwort: „Was wegen seine Contribulionsanstalten wäre, so hat er Recht, dass er sich nicht nach denen Zauderungen des Felddirectorii richtet. Wegen den Feind soll er auf seine Hut seind. Der Prinz von Braunschweig würde in drei Tagen dar seind, und von der Zeit sollte er profitiren, um alsdann in der Geschwindigkeit alles dorten mit Executions zu zwingen. Er könnte noch dar bis den 12. bleiben; ich würde ihm auch noch schreiben, ob es noch vielleicht länger angehen würde. Friderich.“ — Dem Oberstlieutenant von Kottwitz wird, Freiberg 11. Februar, befohlen, er solle die Eintreibung der rückständigen Fouragelieferungen und Contributionen in der Gegend von Langensalza und Erfurt, „welches von Euch bisher etwas schläfrig betrieben worden“ , ohne weiteres Einwenden „zur völligen Richtigkeit und Endschaft bringen, da des Erbprinzen von Braunschweig Liebden mit Dero Truppen in der Gegend von Langensalze passiren, Die denn auch deshalb noch einige Arrièregarde auf einige Tage der Orten zurücklassen werden.“