<111>à penser aux Hanovriens. Je continuerai demain ma marche vers la Bohême, où j'espère d'avoir la satisfaction de vous revoir. Je suis avec estime, Monsieur, votre bien affectionné Roi

Federic.

Nach dem Concept.


783. AU GÉNÉRAL CHEVALIER DE SAXE.

[Prostnitz, 8 avril 1742.]

Le marquis de Valory vient de m'envoyer par un courrier la copie ci-jointe d'une lettre du maréchal de Broglie à M. de Séchelles, touchant un dessein que le prince Charles de Lorraine doit méditer contre nos troupes dans la Moravie. Quoique j'aie de la peine à me persuader tout-à-fait de la réalité de cet avis, lequel vous aurez peut-être reçu déjà en droiture, je crois néanmoins qu'il ne faut le mépriser tout-à-fait, et qu'il faudra tâcher d'avoir des nouvelles certaines si des troupes ennemies font actuellement quelque marche vers la Moravie, ou non, de quoi je vous prie de m'avertir au plus tôt possible. Je suis, au reste, persuadé que, de votre paît, vous disposerez tout de manière que l'ennemi ne pourra insulter quelques-uns de vos régiments, pendant la marche que nous allons faire. Je suis avec bien de l'estime, Monsieur, votre très affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


784. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN OLMÜTZ.

Von dem Cabinetssecretär.

Prostnitz, 8. April 1742.

.... „Des Königs Majestät seind über das Aussenbleiben des Mylord Hyndford nicht wenig inquiet und wissen nicht, was vor Ursachen Sie es zuschreiben sollen, dass derselbe Ew. Excellenz wenigstens nicht einmal auf Dero Zuschreiben geantwortet, ob und wann er von Berlin abgehen wollte. Sie haben die hierbei zuriick erfolgende Copie des abermaligen Schreibens an Mylord Hyndford vollenkommen approbiret . . . Des Königs Majestät haben mir befohlen, Namens Deroselben an Ew. Excellenz zu schreiben, dass Dieselbe Dero Gedanken schreiben möchten, ob es bei so gar verworrenen Umständen nicht gut sein dörfte, einen Émissaire nach Wien zu schicken, um dorten zu negociiren und zugleich zu approfondiren, was daselbst eigentlich vorgehe. Dero einzige Besorgniss ist dabei, dass dieses, wenn Mylord Hyndford noch käme, dessen Negociation brouilliren möchte“ 1 ....

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.



1 Podewils erwidert an den König, 9. April: „Je crois qu'il faudra toujours regarder l'envoi d'un émissaire à Vienne comme notre dernière ressource, dont on ne doit se servir qu'à toute extrémité . . . La cour de Vienne serait capable de faire semblant de vouloir négocier avec un tel émissaire, et d'en avertir en même temps le ministre de France qui est encore à Vienne.“