<196>habitants des pays cédés, soit couchée de manière qu'il ne reste plus de voies à la cour de Vienne de se mêler ni directement ni indirectement des affaires de la Silésie, ni d'entretenir là un parti.1

Quant aux dettes hypothéquées sur la Silésie, j'acquitterai celles qui en sont dues aux marchands anglais, de la manière que milord Hyndford le propose, et encore les prétentions des particuliers qui ont prêté sur la Steuercasse,2 sans me mêler de ce que les marchands hollandais ont à prétendre de la reine de Hongrie, ni de ce qui est dû aux États de Brabant.

L'article 73 sera observé immédiatement après la ratification de la présente paix, et je n'ai rien à dire contre le contenu des articles 8, 9 et 10.

La ratification se fera au plus tôt possible, et au plus tard en 12 ou 15 jours, à compter du jour de la signature, et l'échange des ratifications se pourra faire à Breslau.

Telle est ma résolution sur tous les articles de cette paix à faire, lesquels vous devez signer avec milord Hyndford incontinent après avoir reçu la présente, à quelle fin j'ai signé les pleins-pouvoirs ci-joints. Je suis etc.

Je crois que je tire de cette façon mon épingle le plus honorablement du jeu. Les Français, avec beaucoup de bonne volonté, se prennent si mal que jamais de la vie ils ne réussiront, et, après tout, la Haute-Silésie vaut infiniment mieux que rien. Je crois avoir compris que Hotzenplotz et ces districts de la Moravie pourraient bien aussi m'être cédés, mais cela ne vaut pas la peine de rompre. Concluez donc, si ce n'est déjà fait,4 et que j'aie bientôt les ratifications.

Frederic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


887. AU ROI DE POLOGNE A DRESDE.

Camp de Kuttenberg, 12 juin 1742.

Monsieur mon Frère et Cousin. Par la lettre que Votre Majesté m'a fait l'honneur de m'écrire sous date du 10 de ce mois, j'ai appris qu'Elle a bien voulu envoyer un secours de Ses troupes au maréchal de Broglie, pour le tirer de l'embarras où il se trouve par la jonction des armées sous le prince Charles de Lorraine et sous Lobkowitz.

Votre Majesté connaît déjà mes sentiments là-dessus, et que depuis ma rentrée en Bohême j'ai toujours souhaité que les troupes de Votre



1 Podewils hält (13. Juni) die Interessen des Königs durch die Clausel „sansdéroger aux droits du souverain“ für ausreichend gewährt.

2 In den Prämilinarien geschieht der letzteren keine Erwähnung.

3 Die Freilassung der Gefangenen ohne Lösegeld betreffend.

4 Der Abschluss war schon am 11. Juni erfolgt.