<234>pour Sa personne. Ce n'est pas un des moindres motifs du contentement que me donne la paix, de pouvoir Lui écrire; j'ai même toujours cru entrevoir qu'au travers des troubles de la guerre vous distinguiez le personel du politique.

Je puis vous assurer au moins que de mon côté j'en ai toujours usé ainsi, et que je n'oublierai jamais l'amitié qui nous liait lorsque vous étiez à Berlin. Je me flatte que vous en ressouvenez de même, et que vous rendez justice à tous les sentiments avec lesquels je suis à jamais, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse Royale le bon cousin

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


932. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Breslau 18. Juli, dass nach Finckenstein's Meldungen aus Kopenhagen dem dänischen Hofe nach Abschluss des preussisch-österreichischen Friedens seine Verbindung mit Frankreich, die er nur mit Rücksicht auf Preussen eingegangen, zur last sei. Der Zeitpunkt scheint günstig, mit Dänemark wegen eines Bündnisses auf Grundlage wechselseitiger Garantie von Schlesien bez. Schleswig zu unterhandeln.

Potsdam, 22. Juli 1742.

Sehr gut. Dieses ist ein excellenter Gedanke.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnimg des Cabinetssecretärs.


933. AU CONSEILLER DE LÉGATION D'AMMON A DRESDE.

[Potsdam, 23 juillet 1742.]

Je viens d'être averti, d'une manière à ne pas pouvoir douter de la vérité du fait, que la cour de Saxe' a non seulement communiqué à la cour de Vienne une lettre que je dois avoir écrite à l'Empereur, et qu'elle y a ajouté des réflexions assez odieuses, mais qu'aussi ses ministres à la cour de France et de l'Empereur tâchent d'insinuer là que, quelque bonne volonté que le roi de Pologne eût eu d'agir de concert avec la France et l'Empereur, et de faire marcher ses troupes pour se joindre aux Français qui sont en Bohême, il était néanmoins fâché de ne pouvoir satisfaire à ses engagements, parce que j'avais fait connaître au roi de Pologne que je m'étais rendu garant auprès de la cour de Vienne qu'il n'y aurait aucunes troupes saxonnes en Bohême, seize jours après que le roi de Pologne aurait été informé de mon accommodement, fait avec la reine de Hongrie, et que j'aurais fait parler d'une manière dure et impérieuse à ce Prince sur ce que je voudrais qu'il fît.