<351>toutes les assurances qu'on peut prétendre qu'elle n'en voudra jamais ni au chef de l'Empire ni à l'Empire même. Et, si j'ose le dire, j'ai de la peine à me persuader que les Anglais seraient capables de faire une démarche qui ne pourrait que révolter absolument tout l'Empire contre eux. Les menaces inconsidérées que le lord Stair doit avoir faites, sont impardonnables; aussi en ai-je fait des représentations très sérieuses tant à la cour de Londres qu'à son ministre à ma cour, le lord Hyndford, lequel m'a pourtant fait assurer que, si le lord Stair avait fait de pareilles démarches, il avait absolument outrepassé ses ordres, et qu'il aurait à en répondre.

Votre Majesté Impériale sera persuadée, par ce que j'ai l'honneur de Lui dire, que j'ai fait tout ce qui m'a été possible de faire, dans la situation où je suis, pour le maintien du système de l'Empire; mais je laisse au jugement éclairé de Votre Majesté Impériale et à Sa profonde pénétration si moi seul, comme membre de l'Empire, puis faire plus, sans le concours de tous les autres membres. En attendant, je ne discontinuerai point de faire des remontrances sérieuses pour la conservation du repos public, autant que les engagements où je suis le permettront, ne souhaitant que de pouvoir témoigner la parfaite considération et amitié avec laquelle je suis, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté Impériale le très bon frère et cousin

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin.


1091. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Potsdam, 15. März 1743.

Der Graf Beess soll den Grafen von Brühl wegen der falschen Bruits, wovon er mit ihm gesprochen, völlig und bestens desabusiren, und ihm zu erkennen geben, dass es die gröbste Unwahrheit wäre, was man von einer von mir formirten Prätension auf die Lausitz und einem gedruckten Manifest zu Frankfurt ausgebracht hat; dass Mir dergleichen nie in den Sinn gekommen, sondern eine ehrlose Erfindung von feind seligen Leuten sein müsste. Die Campements, so Ich zu Stettin, Magdeburg und Cüstrin formiren lassen würde, wären, wie der Orten aller Welt bekannt, vor einige wenige Cavallerieregimenter, auf sechs, höchstens acht Tage, um solche en revue zu sehen. Zu Crossen aber würde weder Revue noch Campement sein.

Mündliche Resolution auf Bericht des Grafen Beess, Dresden 12. März. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.