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Voilà tout ce qui s'est passé, sur l'affaire en question, entre mes ministres et le marquis de Botta; et les instructions pour le sieur Pollmann furent dressées en conformité, mais jamais communiquées ni au marquis ni à tout autre ministre de la cour de Vienne. Mais celle-ci, peu satisfaite de cette espèce de consentement, qui ne s'accordait guère avec ses vues, ne jugea pas à propos de faire des instances ultérieures à ce sujet, ayant trouvé moyen de parvenir à son but sans proposer la chose au collége électoral, par la déférence honteuse de la cour de Mayence.

Vous ferez part de tout ceci à l'Empereur et à ses ministres, pour calmer les inquiétudes que les prétendues instructions du sieur de Pollmann doivent naturellement leur avoir données, et vous les assurerez, de la manière du monde la plus positive, que, comme la cour de Vienne, en s'écartant de la voie ordinaire, que les lois de l'Empire prescrivent, pour communiquer ses prétendus griefs à la Diète, et à laquelle seule j'avais donné une espèce de consentement sous les restrictions susmentionnées, et en persuadant l'électeur de Mayence à en faire une dictature irrégulière et clandestine, m'a relevé elle-même de cet engagement verbal — il n'en est plus de question, et que je persiste ferme dans la résolution dont j'ai fait part à Sa Majesté Impériale par ma dernière lettre, de laquelle je vous ai envoyé copie à la suite de la dépêche précédente, et qu'elle pourrait compter pour sûr que je m'intéresserais vigoureusement en sa faveur, et que je ferais tout mon possible pour faire réparer et redresser le tort que la démarche inexcusable du directoire de Mayence pourrait avoir fait à ses intérêts.

Federic.

H. Comte de Podewils. C. W. Borcke.

Nach dem Concept.


1230. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär.

Potsdam, 17. October 1743.

Der König befiehlt, dem Grafen Donna in Wien in Kenntniss zu setzen, „wie die Zeitung liefe, dass der wienersche Hof wegen des falschen Bruits, als ob Se. Königl. Majestät Mähren envahiren wollten, daselbst ein Corps von 15,000 Mann ungrischer Truppen zu verlegen gewillet wäre; daher er dann nach dem Grande oder Ungrunde solcher Zeitung sich wohl erkundigen, uberhaupt aber genaue Attention darauf haben sollte, was etwa der wienersche Hof vor Dispositiones der Orten mache, und sollte er um so genauer darauf Acht haben und fleissig darüber berichten, als Se. Königl. Majestät versichert werden wollen, wie der Marquis de Botta exprès deshalb um Erlaubniss bitten müssen, seine Rückreise durch Schlesien zu nehmen, um Acht zu haben, ob “