714. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Znaym, 25 février 1742.

Monsieur mon Frère. Je suis d'autant plus charmé des sentiments d'amitié que vous me témoignez par votre lettre du 9 de ce mois, que les miens pour vous, et pour tout ce qui a l'honneur de vous appartenir, y répondent parfaitement. Je me flatte aussi que les instances réitérées que j'ai fait faire à la cour de Russie, au sujet de Messieurs les Princes vos frères, auront maintenant un effet qui soit conforme à mes souhaits. Au moins mon ministre à Pétersbourg, le baron de Mardefeld, m'assure par sa dernière relation que cette cour n'empêcherait pas davantage Monsieur le prince Antoine-Ulric de continuer son voyage avec sa famille, comme d'un autre côté elle faisait tout préparer pour le départ de Monsieur le prince Louis. Ce dernier m'a aussi donné part par une <52>lettre du 27 janvier de l'espérance qu'il a de se mettre en chemin la semaine prochaine.52-1 Vous aurez donc bientôt la douce satisfaction de jouir de la présence de ces chères personnes, au sort desquelles je m'intéresse avec bien de la sincérité, étant toujours très porté de contribuer à leur contentement tout ce qui dépendra de moi. Je vous prie d'en être bien persuadé etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.



52-1 Unter dem 25. Febr. schickt der König ihm seinen Glückwunsch.