748. AU COMTE DE HYNDFORD, MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE, A BERLIN.

Selowitz, 18 mars 1742.

Milord. Je viens de recevoir votre lettre du 10 de ce mois, et vous serez persuadé que le zèle que vous témoignez d'avoir pour moi ne saurait que me plaire infiniment, et en revanche vous pouvez compter sur l'obligation que je vous en ai, et sur la vraie estime que je vous porte et porterai toujours. Comme je vois avec plaisir que vous désirez de m'approcher, il ne dépendra que de vous de venir à Breslau, où les autres ministres résidants à ma cour pourront venir de même, selon que je leur ai fait annoncer, et cela facilitera d'autant plus les moyens de vous parler, d'abord que les circonstances où je suis actuellement le veulent permettre. En attendant, comme il vient d'arriver du changement dans le ministère de la Grande-Bretagne, et que je souhaiterais bien d'être instruit des sentiments du nouveau ministère par rapport à ce qui m'intéresse, vous m'obligerez, Milord, si vous voulez bien vous ouvrir là-dessus vers moi, et me mander ce que j'en puis croire. Je vous revouvelle les sentiments d'estime avec lesquels je suis, Milord, votre très affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.