826. AU GRAND-MARÉCHAL DE LA COUR COMTE DE GOTTERA BERLIN.

Chrudim, 4 mai 1742.

J'ai reçu la vôtre du 28 d'avril. Quoique l'amitié de Me la duchesse de Würtemberg me sera toujours chère, j'avoue néanmoins que je me lasse à la fin d'entendre continuellement parler de ses affaires domestiques comme d'une affaire qui, entre toutes celles dont l'Europe est agitée, demande la principale attention.

J espère que par le mariage proposé147-4 sa maison ne trouvera pas Moins d'avantages que j'en trouve dans son alliance, et si le destin s'en <148>mêlait en contraire, il ne faudrait pas renoncer à vivre pour cela. Aussi ne puis-je vous cacher qu'il faut que la tête tourne à ceux qui sont d'opinion que sans Bielfeld148-1 tout est perdu. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



147-4 Vergl. oben S. 26. Die Markgräfin von Baireath hatte inzwischen ihre Einwilligung ertheilt.

148-1 Gotter hatte den Uebertritt Bielfeld's in württembergische Dienste befürwortet, um durch Bielfeld dem Einflusse der osterreichischen Partei entgegen zu wirken.