827. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE BAVIÈRE A PRAGUE.

Chrudim, 4 mai 1742.

Monsieur. J'ai reçu votre lettre du 2 de ce mois, par laquelle j'ai vu ce que s'est passé du côté de la Sazawa avec M. Bercsényi. J'ai été bien aise d'apprendre que l'ennemi y a été repoussé, mais je ne pourrais pas m'imaginer qu'il y ait eu d'autres troupes ennemies qu'un parti de hussards.

Il y aura de la difficulté d'envoyer un corps de mes troupes à Rattay, ne les ayant pas encore toutes assemblées, et ne voyant pas comment celles que j'y pourrai envoyer trouveront leur subsistance dans un lieu où tout est mangé, outre que tout ce que j'ai de troupes de ce côté-là, ne consiste qu'en cavalerie. Je tâcherai néanmoins, aussitôt que mes régiments qui sont en marche m'auront approché de plus près, de faire mon possible afin d'arranger mes quartiers de la manière que ledit poste puisse être secouru à temps, en cas que l'ennemi y voulût donner. Je suis etc.

Federic.

Nach dem Concept.