865. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BRESLAU.

Camp de Brzezy, 26 mai 1742.

Mon cher Podewils. Valory vient de me mander dans cet instant par un courrier qu'il y a eu avant-hier une affaire chez Frauenberg entre l'avant-garde française et les Autrichiens, où les carabiniers et les dragons des Français ont renversé180-1 jusqu'à trois fois, et quatre brigades d'infanterie ont attaqué un village où il y a eu de l'infanterie autrichienne, qui en a été chassée. Comme la nuit est survenue, le prince Lobkowitz en a profité de la manière qu'il s'est retiré avec toutes ses troupes au delà de la Moldau. Cet avantage, quoique point décisif, ne laissera pas de faire impression, et mènera peut-être les affaires d'autant plus tôt au point où nous les désirons.180-2 Vous en ferez part à milord Hyndford, et en ferez tel usage que vous trouverez convenable. Je suis etc.

Federic.

A présent, notre Anglais va jeter un mauvais coton. Tu l'a voulu, George Dandin, tu l'a voulu.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



180-1 Scil. la cavalerie ennemie.

180-2 „Des Königs Majestät machen Sich Hoffnung.“ schreibt Eichel an Podewils 26. Mai, „dass dieser Revers denen Oesterreichern das Branle geben soll, um sich gegen Höchstdieselbe um so mehr zum Ziele zu legen.“