927. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Charlottembourg, 16 juillet 1742.

Monsieur mon Frère. Votre lettre de félicitation sur la paix que je viens de conclure avec la reine de Hongrie m'est une preuve obligeante de votre sincère affection. Je vous en remercie du fond de mon cœur, et je me flatte que le ciel auteur d'un ouvrage si heureux voudra exaucer vos vœux, qui ne tendent qu'à ma prospérité et à celle de toute l'Europe. Quant aux intérêts du prince Louis votre frère,230-1 vous me rendrez la justice d'être persuadé qu'ils ne seront pas oubliés. Mais vous me permettrez de vous dire en confidence que la Russie n'en veut pas entendre parler, à l'heure qu'il est. Ainsi pour ne rien gâter il faudra prendre encore patience jusqu'à ce que les conjontures deviennent plus favorables. Je suis plus que jamais avec une très parfaite amitié etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.



230-1 An den der König unter gleichem Datum in demselben Sinne schreibt.