<116> ein und wird morgen vorrücken. Ich höre nicht, dass auf jenseit der Elbe vom Feinde sich etwas sehen lasse. Der Generallieutenant von Goltz hat den Feind aus Landeshut verjaget und, wie er Mir schreibet, so seind 4 Regimenter Oesterreicher im Marsch gegen Zittau, welche nothwendig dazu werden dienen sollen, um der Oesterreicher Quartiere jenseit der Elbe zu assuriren, und ist übrigens zu vermuthen, dass der Feind nunmehro hieselbst darauf bedacht sein wird, seine Armee auseinander zu legen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Gräflich Zieten-Schwerinschen Familienarchiv zu Wustrau.


12540. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Meissen, 25 novembre 1760.

N'ayant eu de vous depuis bien du temps aucunes nouvelles par rapport aux armateurs ou pirates qui ont eu mes lettres patentes d'aller courir sous mon pavillon contre les vaisseaux de mes ennemis,1 ni du bénéfice en argent qu'ils ont promis de payer de chaque prise faite par eux, je veux que vous m'en fassiez au plus tôt mieux votre rapport et, s'il y a de l'argent qui est entré pour moi de ces armateurs, à combien en va la somme jusqu'à présent.

Le général de Hülsen a chassé et expulsé de Saxe l'armée d'exécution; le duc de Württemberg fuit vers Gotha. Goltz a chassé les Autrichiens de Landeshut. Demain Hülsen passera la Mulde2 et marchera à Frauenstein et Pretzschendorf, pour enlever les fourrages de ces contrées et ôter par ce moyen à l'ennemi la facilité de faire subsister l'hiver quelque corps de troupes dans notre voisinage. Cette expédition nous mènera jusques au 4 de décembre; je me réglerai alors sur les mouvements de l'ennemi. Si je vois qu'il commence à séparer ses troupes, j'en ferai autant de mon côté et j'irai me reposer à Leipzig des fatigues et des inquiétudes qui m'ont accompagné toute cette campagne.

J'attends à présent des nouvelles du prince Ferdinand. Si elles sont bonnes, elles pourront servir d'acheminement pour la paix; si elles sont mauvaises, je perds toute espérance que l'on puisse cet hiver détacher les Français de leurs alliés.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz (die zwei letzten Abschnitte) eigenhändig.



1 Vergl. Bd. XIX, 643.

2 Auf dem Berichte des Generalmajors von Saidern, d. d. Nossen 25. November, finden sich die Weisungen für die Antwort: „Da Hülsen morgen über die Mulde, würde er gedecket von Hülsen und Ramin, und Ich liesse ihn jetzo da stehen, weilen Ich noch bis dato die Armee nicht würde auseinander gehen lassen, bis Hülsen wieder zurück wäre; aber sobald er über die Mulde wieder herüber, würde Ich sein Regiment in die Quartiere nach Zeitz schicken, den 4. December ohngefähr.“ Vergl. S. 114. Anm. 3.