<120> sauriez jamais croire avec combien de hasards et de périls nous nous sommes soutenus cette année-ci; au moindre revers que je saurais essuyer la campagne qui vient, nous serons absolument abîmés de tous côtés.

Réfléchissez bien mûrement, je vous en conjure, sur tout ceci et sur ma situation que je vous peins bien exactement d'après nature, et mandez-moi le plus tôt que vous saurez quelle est à peu près la façon de penser du ministère anglais, en sorte que je sache m'en former une véritable idée.

Federic.

Nach dem Concept


12545. AN DEN REGIERENDEN MARKGRAFEN VON BAIREUTH IN BAIREUTH.

Der Markgraf schreibt, Baireuth 19. November, Graf Görtz1 habe ihm durch den baireuther Gesandten Baron Ellrodt schriftlich mittheilen lassen, „qu'ayant rendu compte à sa cour de la conversation qu'il avait eue avec moi, [elle] lui avait répondu que ce serait toujours avec grand plaisir qu'elle recevrait des propositions qui pourraient tendre au rétablissement de la paix, et que le Roi n'en serait pas moins satisfait, si ces propositions passaient par mon canal,2 mais qu'on ne se flattait pas en France que les ennemis de Sa Majesté eussent le désir sincère de faire la paix, et qu'on y attendrait avec patience qu'ils se rendissent à ces sentiments aussi humains que raisonnables“ .

[Meissen, 26. November 1760.]3

Ganz obligeante Antwort: 1. Compliment über seine Gratulation wegen der Bataille,4 ganz kurz; und dann 2., was den andern Articul anbetreffe, da fänden Se. Königl. Majestät die Antworten quaestion[is] dergestalt vague, dass Sie daraus urtheilen müssten, wie es Deroselben gar nicht convenirete, sich mit Frankreich in eine Negociation einzulassen, und Höchstdieselbe den Markgrafen sehr bäten, sich keine weitere Mühe darüber zu geben, sondern es nur als vor sich gänzlich fallen zu lassen.

Weisungen für die Antwort; auf der Rückseite des Schreibens des Markgrafen, d. d. Baireuth 19. November.


12546. AN DEN MAJOR VON WUTHENOW.

[Meissen, November 1760.]

Er kann sich diesen Abend zurückziehen mit den Leuten vom Freibataillon und lassen die Brücke abbrechen. Müsste sehr davor sorgen, dass keine Schiffe auf jenseit des Ufers blieben, und die Häuser in Orten, die zunächst dem Ufer sind, da sollte er Fenster und Ofens einschlagen lassen, damit da niemand den Winter bleiben könnte.5

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Wuthenow, d. d. Proschwitz 26. November.



1 Der französische Gesandte am fränkischen Kreistage.

2 Vergl. S. 33. Anm. 4.

3 Das Datum nach einem Vermerk Eichels.

4 Bei Torgau.

5 Vergl. Nr. 12504.