<156> vermuthlich mit seinem Corps nach Dippoldiswalde alsdann, wann die regulirten Regimenter von da weg sein werden, marschiren.

Die Nachrichten, so Ihr Mir meldet, dass sie Mir durch den Generalmajor von Ramin einkommen würden, habe Ich richtig erhalten. Der Generallieutenant von Hülsen hat Mir gemeldet, dass ein paar feindliche Regimenter vor zwei Tagen nach Böhmen abmarschiret; es werden also vermuthlich deren mehre dahin folgen, absonderlich wenn die Theuerung in Dresden von Seiten der Oesterreicher mit in Consideration genommen werden sollte. Es können letztere überdem bei nunmehrigen schlechten Wegen und wann ein tiefer Schnee fallen sollte, nichts anfangen.1

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Gräflich Zieten-Schwerinschen Familienarchiv zu Wustrau.


12597. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

[Leipzig, 19 décembre2 1760.]3

Après de mûres réflexions sur la situation politique de l'Europe par rapport à nos intérêts, j'en reviens toujours à mon sentiment, savoir qu'il faut travailler à désunir nos ennemis. Nous ne pouvons pas parvenir tout d'un coup à une paix générale et même nous ne devons pas la désirer, car, tant que nos ennemis sentiront leur force et leur supériorité fondées sur leur réunion, loin de négocier, ils voudront dicter d'impérieuses lois. Nous avons travaillé, l'hiver passé, infructueusement pour les désunir; cependant il ne faut pas se rebuter : plus que la guerre dure et plus les esprits se calment. Voici ce que j'ai fait de mon côté pour parvenir à ce but, et dont vous rendrez compte au ministère de la Grande-Bretagne.

J'ai primo profité de la fermentation où sont les esprits en Suède, et j'y ai fait passer des sommes considérables, que je pourrai augmenter selon le besoin et les circonstances, pour suggérer au Sénat tous les embarras possibles et culbuter, si cela se peut, le parti français; cependant voici une difficulté qui se présente. Vous connaissez la vénalité des Suédois, vous savez que leur gouvernement ne peut presque pas se passer de subsides en temps de paix; si donc nous gagnons de la supériorité à la Diète, qui leur donnera des subsides en temps de paix ?



1 Auf dem Berichte des Generalmajors von Linden, d. d. Chemnitz 17. December, findet sich die eigenhändige Weisung für die Antwort: „Es wäre ganz gut. Von dem Feind halte die Mouvements aller defensiv. Friderich.“ — Auf dem Berichte Schenckendorffs, Gera 17. December, die Weisung: „Weiter vorzurücken hätte er nicht nöthig, und wenn er meinte an der Husarenkette was zu ändern, sollte nach Gutfinden thun.“

2 Ein Schreiben an Pöllnitz vom 18. December in den Œuvres, Bd. 20, S. 89.

3 Das Datum nach der Ausfertigung.