<197>

Ich zweifle fast nicht, dass Ew. Liebden schon daran gedacht und solche Partie mit dem Generalmajor von Werner, um ihn dahin zu schicken, genommen haben sollten. Ich finde doch aber nöthig, solches allenfalls nochmal zu erinnern, zumalen da der Article von der Rekrutirung aus Hinterpommern Mir ganz beträchtlich ist und sonsten alle Meine genommene Arrangements wegen Completirung derer Regimenter von der Armee derangiret werden und alles unterbleibet.1

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Königl. Haus- und Staatsarchiv zu Stuttgart.


12643. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Leipzig, 24 janvier 1761.

La lettre de Votre Altesse du 21 de ce mois m'est entrée à bon port, et je ne saurais que vous remercier de l'ouverture confidente que vous m'y faites du jour auquel vous pensez de pouvoir recommencer vos opérations.2 Je me flatte que Votre Altesse m'en donnera un dernier avis avec la dernière précision, afin que j'y puisse compter entièrement.

Pour ce qui concerne le désir que vous me témoignez, de savoir renforcé le colonel de Lœlhœffel d'un couple de bataillons, je ne saurais vous dissimuler que la plupart des troupes que j'ai actuellement dans ces contrées, consistent en cavalerie pesante, la plus grande partie de l'infanterie étant dans les environs de Zeitz et dans les montagnes. 3 bataillons se trouvent à Gera, 1 à Zeitz et 2 à Naumburg, en tout 6 bataillons. Je prie Votre Altesse de calculer ce que j'en pourrais détacher. A Merseburg et alentour il n'y a que de la cavalerie. Je puis, d'ailleurs, vous dire en toute confidence que les bataillons susmentionnés se trouvent dans un état fort délabré, un d'entre eux n'excédant guère 300 hommes; les recrues, pour les rendre complets, y sont à la vérité, mais on ne saurait s'en servir encore. La seule chose qui me restera à faire, ce sera de faire joindre le colonel de Lœlhœffel par un régiment de cuirassiers que j'ai encore actuellement ici, qui ne sont point tellement délabrés, mais dont on saurait attendre de bons services. Je ferai, d'ailleurs, avancer très volontiers le colonel Lœlhœffel à Langensalza, vous souhaitant, cher Prince, mille bonheurs pour vos entreprises...

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



1 Dem Fürsten von Anhalt-Köthen schreibt der König, Leipzig 23. Januar, er könne im Zwange der Noth nicht von starken Lieferungen abgehen, „wenn solche auch sonsten gegen alle Meine Neigungen gehen“ .

2 Der Prinz hatte geschrieben: „Je compte d'assembler . . l'armée le 9 de février.“