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In Nordhausen wäre Luckner nicht viel nutz;1 wenn er nicht weiter vorrückte, würde er da nicht viel nutz sein. Sobald Meine Bataillons bis Freiburg vor wären, würde der Prinz Xavier zurück müssen.

Recommandirte sehr, sobald er sich zurückziehen müsste, nicht Infanterie zur Arrièregarde [zu nehmen] und den Feind, wenn er so überlegen, nicht abzuwarten; denn die Retraite in Gegenwart eines überlegenen Feindes gehe niemals gut ab.

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der Rückseite und am Rande des Berichts von Lölhöffel, d. d. Thürungen bei Kelbra 28. Januar.


12654. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Leipzig, 30 janvier 1761.

Je ne saurais m'empêcher d'approuver votre disposition que vous m'avez communiquée par votre lettre du 28 de ce mois;2 elle est telle que les plus grands généraux, comme Eugène, Turenne et d'autres, n'en sauraient mieux faire. Si vos nouvelles de l'ennemi que vous dites, sont certaines, le reste de votre projet me paraît presque immanquable; et s'il manque, il ne saurait être que par une mauvaise exécution ou par les caprices de la Fortune, desquels ni vous ni personne ne peut répondre.

Vous me parlez de vos bataillons et de leur faiblesse. Je ne crois certainement pas que ceux des Français valent mieux, et pour vous donner une idée des miens, il faut que vous sachiez que j'ai bien de la peine à composer 500 hommes de 2 bataillons. Cela ne m'empêche pas, à moins que les choses ne changent pas de face, que j'envoie 3 bataillons de grenadiers, 2 bataillons francs et 15 ou 20 escadrons de cavalerie en avant aux environs d'Eisenach,3 pour couvrir le dos aux troupes que vous faites passer à Eschwege, et à contenir les troupes des Cercles, au cas quelles voulurent se remuer. Mais je vous prie fort de ne pas différer d'un jour votre expédition, car celui qui est en mouvement, a toujours plus d'avantage que l'autre.



1 General Luckner war, nachdem er am 3. Januar die Franzosen aus Duderstadt hatte vertreiben helfen, auf Nordhausen zurückgegangen.

2 Der Prinz beabsichtigte, den Marschall Broglie von dem Main und der Werra abzuschneiden und zu diesem Zweck gleichzeitig in Hessen und in Thüringen offensiv vorzugehen. Ueber den Inhalt des Schreibens des Prinzen vergl. im übrigen Nr. 12658.

3 Dem General von Schenckendorff schreibt der König, Leipzig 31. Januar: „Mit denen Bewegungen derer Franzosen von Gotha und Eisenach wird es so leichte nichts zu sagen haben, denn Ich 3 Grenadierbataillons, so von Torgau kommen, nebst denen beiden Kürassierregimenter Prinz Friedrich und Carabiniers vorrücken lassen und Ich daher bald vermuthe, Nachricht zu haben, dass obgedachte feindliche Leute sich zurückziehen werden.“ [Berlin. Generalstabsarchiv.]