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Qu'après avoir amplement discuté cette matière avec l'ambassadeur et après que celui[-ci] lui avait promis une forte récompense, le colonel Pechlin s'était engagé à agir de concert avec le maréchal de la Diète; que ce concert ne devait être su de personne, à l'exception du marquis d'Havrincour et du comte de Fersen. Qu'en conséquence il aurait soin de détourner toute autre vue et surtout celles qui pourraient viser à un autre changement dans le système politique de la Suède. Que les trois sénateurs seraient déplacés, mais non pas punis; qu'on ne leur substituerait que des gens approuvés par le maréchal de la Diète; que la grande députation ne se mêlerait après cela d'aucune autre affaire politique, et que, si la cour voulait pousser ses vues plus loin, le parti de Pechlin se réunirait avec celui de la France, pour la contrecarrer.

Quoiqu'il y puisse avoir de plus ou du moins dans ces rapports, ils contiennent cependant quelques circonstances qui me paraissent vraisemblables. C'est pourquoi j'ai cru, ma chère sœur, de mon devoir de vous en informer dans la dernière confidence, pour ne pas tout vous fier à des gens [qui] sauraient dissimuler avec vous, pour s'élever, après qu'ils vous auront dupée. Je vous serais même d'avis que vous borniez vos vues, pendant cette Diète, au grand but de la paix et à la déposition des principaux promoteurs de la guerre, et d'écarter avec soin tout ce qui pourrait faire naître le moindre soupçon du rétablissement de la souveraineté.

Federic.

Nach dem Concept.


12662. AN DEN CAPITÄN VON ANHALT.

Leipzig, 4. Februar1 1761.

Der König übersendet eine Spionsnachricht über die Stellung des Feindes für den hannoverschen General von Spörcken.

Was in der Hauptsache, so vor ist, das allernothwendigste zu erinnern bleibet, solches ist dieses, dass Ihr mit denen Corps von Mir nicht zu geschwinde und übereilet vorrücket und die Corps aventuriret. Daher Meine Meinung ist, dass Ihr den 8. dieses ohngefähr an den General von Spörcken schreibet, den Brief aber mit aller Sicherheit an ihn durchzubringen suchet und ihm darin meldet, welchergestalt Ihr da wäret, um mit Meinem Corps dessen Entreprise zu favorisiren, und er Euch also schreiben möchte, welchen Tag er eigentlich gegen Eisenach vorrücken werde, auf dass, wenn er herankomme, Ihr nebst Meinem Corps Euch darnach um so eigentlicher dirigiren könntet.

Wenn übrigens die bewusste Expedition gut ablaufet, und die Franzosen sich retiriret haben, sodann müsset Ihr Euch zusammen sogleich bemühen und sehen, ob Ihr nicht aus dem Eisenachschen und Gothai.



1 Vom 4. Februar ein Schreiben an Chasot in den Œuvres, Ed. 25, S. 290.