<216> être autrement. Il faut que vous n'ayez pas assez remarqué ce que je vous ai déjà écrit par mes lettres antérieures à l'égard de mon corps de troupes, savoir que je le ferai avancer jusques vers Eisenach, dès que le général Spœrcken se mettra en marche pour son expédition projetée sur Eisenach et Hersfeld; et par la position actuelle des troupes de l'Empire vous jugerez vous-même que mon corps ne saurait marcher plus en avant que vers Eisenach, afin de couvrir l'expédition du général Spœrcken sur Hersfeld, si les troupes de l'Empire voulaient lui passer en dos.

Je vous avertis, au surplus, que j'ai mon aide de camp le capitaine d'Anhalt auprès de mon susdit corps, à qui j'ai confié tous mes ordres à ce sujet et auquel je viens d'ordonner1 d'écrire au général Spœrcken incessamment la position de ce corps et de communiquer avec lui sur tout ce qui regarde mes ordres relativement à cette expédition. Peutêtre que je me porterai moi-même à Weissenfels, afin d'y être plus à même à donner vitement mes ordres, s'il en faudra selon les occurrences. Je fais mille vœux pour l'heureux succès de votre entreprise, dont je ne doute presque pas, et que vous aurez tous les avantages imaginables, pourvu que le premier coup d'un côté ou d'autre réussisse à souhait.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


12667. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE HERZOG VON BRAUNSCHWEIG-BEVERN, GOUVERNEUR VON STETTIN.

[Leipzig, Februar 1761.]

. . . Der Bruit von dem Marsch2 wird doch favorablen Effect thun. Ich habe grosse Mühe, Mir vorzustellen, dass sie wieder nach Colberg wollten; glaubte, würde ebenso sein als voriges Jahr, so dass sie wohl jetzt debitirten, aber sich doch hernach wieder herunterziehen würden.3

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf dem Rande des Berichtes des Herzogs, d. d. Stettin 5. Februar.4



1 Vergl. Nr. 12665.

2 Nämlich von dem Marsch des Prinzen von Württemberg aus Mecklenburg nach Pommern.

3 Auf dem Berichte Beverns, d. d. Stettin 9. Februar, finden sich die Weisungen für die Antwort: „Bin sehr seines Sentiments, dass jetzt nicht die Zeit, viel zu hasardiren; denn wenn bisschen Truppen Echec, wäre Colberg oder Stettin risquirt. Aber doch die Zähne weisen; würde Werner schon thun; hier und da was enleviren; damit wird man sich borniren müssen.“

4 Dem Prinzen von Württemberg schreibt der König, Leipzig 10. Februar, er habe von seinen Lieferungen aus dem Mecklenburgischen „bis dato noch gar nichts gesehen (vergl. S. 202), da wir inzwischen hier schon auf 5 Millionen Geld und 3000 Rekruten und zweimonatliche Fourage in Sachsen zusammengebracht haben“ . Eigenhändig fügt er hinzu: „Souvenez-vous, mon cher, qu'on ne fait pas la guerre sans hommes et sans argent.“ [Stuttgart. Haus- und Staatsarchiv.]