<230> campagne qui vient vous serez dans une situation infiniment meilleure que vous n'auriez jamais été, si l'ennemi eût gardé le pays de Hesse-Cassel avec les autres postes qu'il tenait occupés, et que sûrement Gœttingue avec Münden tomberont entre vos mains; mais le principal effet qui en résultera d'ailleurs, sera que la France sera amenée à faire d'autant plus tôt sa paix qu'elle avait déjà fortement désirée, et que les négociations que l'Angleterre voudra entamer, seront secondées à tous égards par là, enfin, que tout se fera à votre propre gloire et à l'avantage de la cause commune et des affaires générales qui, sans doute, s'en ressentiront de façon que je pourrai en peu vous en féliciter cordialement. Il ne faut pas douter que vous ne rejetiez l'armée française au delà du Main et que vous ne preniez Marburg; mais je crois avoir lieu de craindre que vous ne sauriez vous emparer de Giessen encore.

Je me flatte par tout ce que dessus que vous me saurez gré de ce que je vous ai pressé à entreprendre votre expédition, bien que j'aie remarqué parfois que je vous ne faisais plaisir par là.

Vive mon cher Ferdinand! Tout ira bien, et vous aurez beaucoup d'honneur de cette belle expédition.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.


12688. AN DEN GENERAL DER KAVALLERIE VON ZIETEN.1

Leipzig, 20. Februar 1761.

Der König wiederholt die bereits durch Ramin an Zieten gemachte Mittheilung über das Gefecht bei Langensalza.

Ich kann Euch nunmehro überdem bekannt machen, dass, nachdem das alliirte Corps den 17. dieses bis Eisenach vorgerucket ist, und der Generalmajor Syburg, um denen Alliirten den Marsch zu decken und die Entreprise auf Eisenach zu facilitiren, die Husaren und 2 Regimenter Kürassiers nach Hayn vorrücken lassen, auch der Feind, so Eisenach noch besetzet gehabt, von dem General Luckner delogiret worden und alles darauf von solchem sich gegen Vacha retiriret, heute auch, was etwa noch feindliches in Gotha gestanden, von dar sich weggezogen hat.

Ueber dies alles aber und was noch mehr ist, kann Ich Euch hiedurch melden, wie Ich nunmehro sowohl von des Prinz Ferdinand von Braunschweig Liebden die Nachricht bekommen, dass der Erbprinz von Braunschweig, so zu gleicher Zeit mit zwei separate Corps in Hessen



1 Die Berichte Zietens sind im Februar aus Meissen datirt.