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12690. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Leipzig, 21 février 1761.

Votre rapport du 10 de ce mois m'a été fidèlement rendu. Si le ministère anglais vous a marqué de l'empressement pour avoir des nouvelles de la réussite des entreprises du prince Ferdinand pour faire évacuer l'ennemi la Hesse, je me flatte qu'il en aura reçu, à l'heure qu'il est, des bien satisfaisantes et qu'il sera également content du secours que j'y ai prêté ici.

Der König macht dem Gesandten Mittheilung von dem Gefecht bei Langensalza, der Einnahme von Eisenach und Syburgs Marsch nach der Gegend von Gotha. Er macht ihm weiter die Einnahme von Fritzlar bekannt, und dass er durch „lettres particulières“ erfahren habe, Prinz Ferdinand habe Cassel genommen und alle dortige Munition und Kriegsvorräthe erobert.

Tous ces bons succès me font espérer qu'il nettoiera le reste de la Hesse de ce qu'il y reste de l'ennemi.

Vous en ferez un compliment de félicitation de ma part aux ministres, en leur témoignant qu'apparemment ils seraient contents de moi sur ce que j'avais fait en égard de cette entreprise, que je ne doutais pas avoir grande influence dans les grandes affaires de la cause commune et dans la négociation à entamer pour la pacification. Vous ferez, d'ailleurs, en sorte que le roi d'Angleterre marque, par quelque lettre gracieuse, sa satisfaction au prince Ferdinand de ce qu'il a conduit si sagement cette importante entreprise.

Au reste, quant aux explications que vous dites attendre encore au sujet du 3. article du précis,1 il faut que je vous le réitère que je n'en ai aucune plus à donner, depuis que mes dépêches antérieures ont tout épuisé à ce sujet, et qu'il m'est impossible du tout de nommer quelque somme de subside, avant que je ne sois précisément instruit sur le nombre des troupes que l'Angleterre voudra me fournir, ainsi qu'il ne reste rien à faire de vous que de mettre le fer au feu.2

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. Nr. 12619.

2 Eichel schreibt am 21. Februar an den Grafen Finckenstein: „Ich glaube mich nicht zu betrügen, wenn ich urtheile, dass der Herr von Knyphausen nebst M. Michell nicht Lust haben, sich mit dergleichen epineusen und etwas mühsamen Negociation [über die Summe der Subsidien] zu chargiren, sondern solche viel lieber auf Ew. Excellenz und auf M. Mitchell detourniren wollen, und glaube ich fast den Schlüssel dazu gefunden zu haben, warum man dort bisher in dieser Sache so sehr trainiret und ausser der Krankheit von M. Pitt beständig die von M. Mitchell zu erwartende Dépêche vorgeschoben habe. Wie weit solches des Königs Majestät Intention conform, auch sonsten denen Affaires convenable sei. solches muss ich zu höherer Beurtheilung aussetzen.“