<244> moins gêné relativement à ses négociations pour constater la paix avec la France.

Quand vous combinerez à cela les déclarations ministériales que la France a fait faire aux cours de Pétersbourg et de Stockholm, en leur expliquant la nécessité de revenir à une pacification générale1 — dont je ne doute pas que mon ministre le comte Finckenstein ne vous ait pas instruit —, il ne faut presque pas douter que l'Angleterre ne saurait pas aisément parvenir à sa paix et même à des conditions avantageuses et honorables à elle tout comme à ses alliés.

C'est en conséquence de ceci que j'augure que, si les ministres anglais ont véritablement l'envie de pacifier les choses, ils ne sauront attraper à cela un moment plus favorable que le présent pour y réussir avec la France. Ce qui, une fois fait, influera tant aux deux cours impériales qu'elles se presseront également à la suite pour sortir incessamment aussi de la guerre.

Mais si les ministres anglais laisseront passer ce moment, sans en profiter, il n'y a guère apparence qu'ils le rattraperont, au moins aussi avantageux que le présent. J'abandonne à votre dextérité les insinuations que vous voudrez leur en faire.

Jusqu'ici, Dieu merci, les opérations vont à merveille. Je me flatte que cela fera plaisir en Angleterre, d'autant qu'il ne manquait plus que cela pour couronner l'œuvre.

Federic.

Nach dem Concept. Der Zusatz eigenhändig auf der im übrigen chiffrirten Ausfertigung.


12706. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN LEIPZIG.

Leipzig, 28. Februar 1761.

Ew. Excellenz remittire ich mit tausend Dank die mir gnädig communicirete französische zu Stockholm geschehene Déclaration, welche ich so interessant als eine derer besondersten Piècen finde, welche ich in der Art jemalen gelesen habe. Eine darin enthaltene Passage lasset auch den Wienerschen und Warschauschen Höfen keine sonderliche Perspective zu ihren prätendireten Dédommagements übrig, da solche erst calculiret und mit denen Pertes, so Puissances garantes dadurch haben könnten, balanciret, überall aber auf das Wort Possibilité sich fondiren und nach solcher gerichtet werden sollen. Gott wolle nur, dass die Expedition des Prinzen Ferdinand Durchlaucht glücklich geendiget werden und Dieselben erst Meister von Cassel und Marburg sein mögen, alsdenn ein französisches Ministère überflüssig Prätext von Impossibilité haben wird, wenn sonsten deren Intention aufrichtig ist. . .

Die ganz kurze Relation von denen bisherigen Operationen des Syburgischen Corps gehet gleichfalls hierbei.2

Eichel.

Nach einem heute von dem regierenden Herzog von Braunschweig par Estafette an des Königs Majestät eingegangenen Schreiben soll die französische Garnison aus Göttingen sich nach Duderstadt geworfen, daselbst einige andere kleine Garnisons an



1 Vergl. Schäfer, a. a. O., Bd. II, Abth. 2, S. 192 ff.

2 Vergl. Nr. 12701.