<261> sur les obstacles que vous trouverez, prenez patience et soyez parfaitement assuré qu'au bout du compte votre expédition réussira à votre gloire et à votre avantage, peut-être avec plus ou moins d'avantage, selon les évènements. Le temps pluvieux ne saurait durer guère, et il faut bien qu'il se change au beau, et que les chemins ne seront plus impraticables; enfin, avec de la bonne contenance on gagne tout.

Quant au corps de Syburg, soyez persuadé que c'est bien contre toute mon inclination que je ne puis pas remplir votre attente à ce sujet,1 à l'heure qu'il est, et je dois vous apprendre qu'il y a actuellement assemblé aux frontières de la Bohême un corps de 8000 hommes qui menace d'entrer en Saxe : voilà [pourquoi] il faut nécessairement que je laisse là encore un corps pour observer celui de l'ennemi et pour s'opposer à ses vues. D'ailleurs, je pense d'assembler bientôt la plupart de mes troupes contre celles de Daun, vu que le temps est arrivé où je ne saurais plus m'en dispenser. Voilà pourquoi je pourrais partir d'ici le 15 de ce mois,2 pour aller séjourner à Meissen, ce qui pourtant n'empêchera en aucune façon la correspondance entre vous et moi, qui n'en sera pas moins continuée sans empêchement.

Federic.

Les ennemis font des mouvements en Haute-Lusace qui méritent actuellement toute mon attention et m'empêchent de m'éparpiller.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.


12729. AN DEN GEHEIMEN COMMERZIENRATH VON REXIN IN KONSTANTINOPEL.

Leipzig, 10. März 1761.

Der König bestellt Samenkörner von Melonen, Angurien und Gurken, ferner Wein- und Feigenstöcke „von denen besten und excellentesten Sorten“ , „damit Ich solche in Meinen Gärten wieder verpflanzen“ kann.

Bei dieser Gelegenheit accusire Ich den richtigen Empfang Eurer beiden Dépêchen vom 10. und vom 28. Januarii dieses Jahres, welche Mir der Jäger Schimmelpfennig richtig eingeliefert hat.

Da die Sachen aber durch Meine an Euch aus Leipzig ergangene Ordre vom 12. Januarii dieses Jahres,3 davon das Original mit einem Expressen durch Polen gegangen, ein besonderes Duplicat davon an Euch über Wien und Belgrad geschicket worden, eine andere Gestalt gewonnen und Ich Euch darin autorisiret und befohlen habe, den offerirten Traité d'amitié anzunehmen und ohne Anstand zu schliessen und zu zeichnen, so kann Ich Euch auf vorgedachte Eure letztere Dépêche nichts weiter antworten, als nur bloss auf nur erwähnte Meine



1 Prinz Ferdinand hatte gewünscht, der König möge das Corps Syburgs nach Vacha und Eisenach vorrücken lassen. Vergl. S. 249.

2 Vergl. Nr. 12726.

3 Nr. 12631.