<287> französisches Schreiben vom 24. dieses ganz poliment dahin geantwortet werden soll:

„Que le Duc pourrait bien croire, combien les fâcheuses nouvelles du prince Ferdinand devaient avoir déplu au Roi, et que l'échec qu'avait eu le Prince héréditaire,1 avait sensible[ment] affecté Sa Majesté, dont Elle prenait toute la'part imaginable, quoiqu'Elle s'était parfaitement persuadée que ce digne et brave Prince avait fait de sa part tout ce qui avait été humainement possible, pour corriger son malheur et pour éviter l'échec; mais qu'on ne fallait point se déconcerter pour cet évènement ni ne pas croire que tout est perdu, quand un détachement a eu quelque désavantage, ni ne quitter pas pour cela l'affaire, et que le Roi osait croire que le prince Ferdinand saura tout redresser, en se faisant joindre incessamment par quelques renforts. Que le Roi souhaitait que le comte de la Lippe pressât plus le siège de Cassel, et que, cette ville prise, le coup serait important qui nous consolerait de tout presque.

Que le Roi remerciait, au surplus, le Duc de la communication des nouvelles de Vienne. Compliment obligeant pour finir.“

Weisungen für die Antwort auf das Schreiben des Herzogs, d. d. Braunschweig 24. März.


12769. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ FRIEDRICH EUGEN VON WÜRTTEMBERG.

Meissen, 26. März 1761.

Les Suédois ne feront rien cette année, et vous n'aurez sûrement que les Russes à écarter dans les commencements. Votre besogne ne roulera que sur la défense de Colberg, et à la fin de la campagne vous servirez le bouchetrou à l'armée qui aura le plus de besoin de votre secours.

Federic.

Eigenhändiger Zusatz2 auf der Ausfertigung im Königl. Haus- und Staatsarchiv zu Stuttgart.


12770. AU CONSEILER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Meissen, 27 mars 1761.

Après que je viens de recevoir par estafette une dépêche de mon ministre à Copenhague du 20 de ce mois, à la suite de laquelle il m'envoie la copie ci-close d'un projet de déclaration à faire à Sa Majesté Britannique et à moi de la part des puissances belligérantes3 que



1 Vergl. Nr. 12767.

2 Das Hauptschreiben ist ohne Bedeutung.

3 Der König dankt am 27. März dem Gesandten von Borcke für die schleunige Zusendung der Declaration und bemerkt: „Je la crois authentique et serai bien aise que vous continuiez à m'informer de tout ce que vous apprendrez à ce sujet intéressant.“