<302> reconnue, tous les articles susdits et allégués de moi, afin qu'ils y réfléchissent d'autant plus sainement et avec connaissance de cause.

Federic.

Nach dem Concept.


12785. AU LANDGRAVE DE HESSE-CASSEL A BRUNSWICK.

Meissen, 2 avril 1761.

La persuasion qu'il plaît à Votre Altesse de me marquer par Sa lettre du 22 de mars dernier, où Elle est, que j'entre parfaitement dans la triste situation où se trouvent actuellement Ses États, est très fondée; Elle me rend par là une exacte justice, et je La puis assurer que Ses affaires en général me tiennent à cœur à l'égal des miennes propres. C'est en conséquence de ce principe que je me suis déjà employé avec plaisir pour obtenir à Votre Altesse un dédommagement raisonnable de Ses pertes; mes sentiments seront invariablement les mêmes à cet égard, et je travaillerai, autant que me le permettront mes forces, pour en procurer à Votre Altesse une juste indemnisation. J'ose seulement vous prier de ne point vous impatienter là-dessus, puisque ces sortes de choses rencontrent d'ordinaire d'abord des difficultés qui en sont comme inséparables, mais qui ne s'arrangent pas moins pour cela, et sont levées, soit par connivence ou par le temps. Je proteste à Votre Altesse que, quant à moi, je ne manquerai jamais de contribuer tout ce qui dépendra de moi, pour la réussite de Ses désirs. La justice et l'équanimité de la cour de Londres sont des qualités reconnues en elle, et je me flatte d'ailleurs qu'on pourra peut-être trouver moyen à la paix future de faire obtenir à Votre Altesse un dédommagement équitable, à quoi je contribuerai sûrement autant qu'à l'avancement de mes propres intérêts, ne souhaitant rien plus passionnément que de convaincre Votre Altesse de l'estime distinguée et de l'amitié sincère etc.

Federic.1

Nach dem Concept.


12786. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Meissen, 2 avril 1761.

. . .J'ai2 tout lieu de me défier du Landgrave, pour que le malheur de voir ses États derechef au pouvoir des Français, ne lui fasse perdre la tramontane, jusqu'à faire un coup de désespoir, surtout si les ministres



1 Dem Herzog von Gotha wird auf ein Schreiben, d. d. Friedenstein 30. März, geantwortet, der König habe befohlen des Herzogs Länder möglichst zu schonen (vergl. S. 236), „und dass, wenn also einige Excesse geschehen, solche auf richtige Anzeige an die commandirende Generals nach Möglichkeit sogleich remediret werden würden“ . „Der Herzog aber würde auch conveniren, wie in Kriegeszeiten die Truppen auch leben wollten, und es ohnmöglich so ordentlich wie in Friedenszeilen zugehn könne.“ [Weisungen auf dem Schreiben des Herzogs.]

2 Im Anfang des Schreibens spricht sich der König ähnlich wie in Nr. 12783 über die vereitelte Unternehmung des Prinzen Ferdinand aus.