<377> sur les marches des Russes, soit qu'ils veuillent porter leurs forces du côté de Colberg ou du côté de la Silésie; si toute l'armée des Russes veut prendre le chemin de Colberg, le général Goltz s'y rendra également. On a préparé un camp retranché près de cette ville, où je crois que les corps du prince de Württemberg et de Goltz sont suffisants pour les arrêter. Si c'est qu'ils en veulent à Glogau, le corps du général Goltz sera suffisant pour les arrêter; et comme je me trouverai avoir alors les corps de Laudon et de Daun sur le corps, vous jugerez bien que ce sera moi qui aurai besoin de secours.

Si les Russes ne font que des démonstrations sur Colberg et sur Glogau, que1 dans l'intention de pénétrer dans la Marche, vous pouvez, dans un pareil cas, vous joindre avec Goltz et attirer à vous le prince de Württemberg, pour vous opposer à leurs desseins, selon l'exigence du cas et des circonstances. Les deux généraux recevront des instructions relatives à cet objet,2 par lesquelles ils seront instruits de la marche que vous ferez, au cas que le maréchal Daun se tourne vers la Silésie, et sur les différentes mesures qu'ils auront à prendre dans le cas que je viens de proposer. Si, par exemple, les Russes veulent se tourner du côté de Breslau, comme ils firent l'année passée, le général Goltz serait obligé de marcher de ce côté-là, et vous pourrez prendre votre marche également par le chemin de Parchwitz.

Il pourra arriver bien d'autres cas qu'il est impossible de prévoir et qui ne sauraient être décidés que conformément aux circonstances et à la fortune.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12870. AN DEN GENERALLIEUTENANT FREIHERRN VON DER GOLTZ.

Görlitz, 9. Mai 1761.

Der König dankt dem General für die in seinem Bericht vom 7. enthaltenen Nachrichten. Er sei jetzt „vor nichts inquiet“ , da er „den 13. dieses gewiss bei Hohenfriedberg oder bei Baumgarten sein werde“ . Sein Proviantfuhrwesen werde spätestens am 15. über Striegau in Schweidnitz eintreffen.

Was Hirschberg und andere von Euch benannte Gebirgsstädte anlanget, da sehet Ihr wohl selbst ein, dass die Präparatorien von Laudon, weil er aus gedachten Städten Geiseln wegen der geforderten Contribution nimmet, nicht seind, um lange da zu bleiben, und werde Ich denen Städten Ordre geben, nichts davon an den Feind zu bezahlen; und kann er die weggenommenen Geiseln vorerst behalten, von denen Ich nicht einsehe, was er damit wird machen können.

Ihr könnet gewiss glauben, wie Mein Prognosticon eintreffen werde, dass gegen den 16. Laudon sich in seine Lagers bei Silberberg und



1 So.

2 Nr. 12874 und 12881.