<408> présentes négociations de paix. J'ajoute encore d'autres de l'usage qu'il pourra faire dudit article 8. Je vous renvoie sur tout le reste à ma lettre de hier.1

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12898. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Kunzendorf, 21 mai 1761.

J'ai été bien aise d'apprendre par votre rapport du 8 de ce mois que les deux ministres nommés pour négocier la paix entre l'Angleterre et la France passeront au premier jour réciproquement d'une cour à l'autre pour commencer leurs négociations. Tous mes vœux sont qu'ils réussissent à parvenir bientôt à un accommodement, ce qui ne saura que d'avoir une grande influence sur les affaires d'Allemagne. Il serait superflu de vous faire souvenir de redoubler d'attention à présent pour être bien informé de tout ce qui se passera; mais, comme vous connaissez de longue main déjà le sieur de Bussy, vous emploierez tous vos soins pour trouver l'occasion de le sonder s'il y aura moyen d'accommoder les deux susdites cours, de même que sur la façon dont on pense en France à mon sujet et si, un accommodement fait entre les deux cours, celui avec moi ne succédera alors d'autant plus facilement.

Dem Gesandten wird Mittheilung von dem Abschluss des Vertrages mit der Pforte gemacht. (Vergl. Nr. 12894 und Nr. 12897.)

Federic.

Nach dem Concept.


12899. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Kunzendorf, 21 mai 1761.

Der Prinz wird benachrichtigt, dass der Vertrag mit der Pforte (vergl. Nr. 12894 unterzeichnet sei.

Quant au dessein du maréchal Daun, je suis bien aise de pouvoir vous communiquer à ce sujet l'avis que le lieutenant-général de Lattorff à Cosel vient de me donner, comme vous le verrez par le chiffre ci joint.2 Vous conviendrez que cet avis confirme presque tout ce que je vous avais déjà annoncé par mes lettres antérieures, et que je ne me suis pas trompé dans mes conjectures, ni même dans celles que



1 Vergl. S. 402. Anm. 1.

2 D. d. Cosel 18. Mai. Daun habe nach Wien berichtet, dass, da der König nach Schlesien marschirt sei, „seine Gegenwart allda nöthiger als in Sachsen, und er dahero entschlossen, seine grösste Force nach Schlesien zu ziehen, in Sachsen hergegen ein Corps seiner Truppen und die Reichsarmee zurückzulassen“ ; Laudon werde „dem Vernehmen nach vor Ankunft des General Daun schwerlich was tentiren“ . Der König antwortet auf diesen Bericht am 22. Mai: „Ohnerachtet .. die Sachen noch ganz kraus aussehen, so sollet Ihr doch versichert sein, dass, wenn Laudon wird was auf Cosel unternehmen wollen, Ich gewiss dabei sein und stark mitsprechen werde.“ [Berlin. Generalstabsarchiv.]