<413> Torgau, ensuite à Wittenberg; et, avant qu'on le pousse jusqu'à Wittenberg, on peut compter que ce sera l'ouvrage de deux mois. Dans ce temps-là, il peut espérer que les choses seront débrouillées d'un côté ou d'autre et [qu'on pourra] porter des secours là où ils seront nécessaires; car il n'y a point de projet de campagne à former qui soit géométriquement exact, et notre faiblesse et notre insuffisance de moyens perce de tous côtés. Cependant, nous serons obligés de soutenir la gageure pendant cette campagne, tant bien que mal, et, pourvu que la Fortune nous seconde, nous nous en tirerons encore de celle-ci. Mais j'avoue néanmoins que nous avons de grands hasards à courir et que, sans quelque évènement favorable, il nous sera presque impossible de nous tirer de ce labyrinthe.

Laudon tire toutes ses troupes vers le comté de Glatz,1 et je compte rester ici immobile jusqu'au moment qu'il voudra se déclarer pour quelque entreprise.

En tout cas, si vous suivez Daun, et que vous croyez qu'il serait besoin de laisser quelque chose de plus à Hülsen, il dépendra de vous, parceque 4 ou 5 bataillons de plus ou de moins ne nous empêcheront pas de [remplir] notre objet.

Der Minister Finckenstein sei angewiesen, den Prinzen über die Verhandlungen zwischen England und Frankreich auf dem Laufenden zu erhalten.2

Souvenez-vous d'une certaine demoiselle qui dirige l'économie du chambellan de Schönberg sur la terre de Bieberstein près de Meissen, et dont le général Ramin a déjà dit quelque chose au général Linden et au capitaine de Kalckreuth. C'est par le moyen de cette demoiselle que j'ai été assez exactement informé pendant mon séjour à Meissen de tout ce qui s'est passé à Dresde, et dont vous saurez tirer encore de bons avis, pourvu que le secret en soit toujours exactement gardé.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


12905. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL3 A LONDRES.

Knyphausen und Michell übersenden, London 13. Mai, zwei Briefe Choiseuls an Pitt, d. d. Versailles 4. Mai, und die beiden Antworten des letzteren, d. d. Whitehall 11. Mai. Mit dem einen Briefe übersandte Choiseul die Pässe für den zum Unterhändler in Paris bestimmten englischen Gesandten Stanley; in dem andern sprach er sein Bedauern aus, nicht persönlich mit Pitt verhandeln zu können: „Monsieur Bussy, accoutumé à travailler avec moi, remplacera auprès de Votre Excellence le désir que j'ai de concourir aux vues salutaires de la paix, qui paraissent animer toutes les parties belligérantes.“



1 Auf dem Berichte Wuthenows, d. d. „bei Hartmannsdorf“ 24. Mai, finden sich die Weisungen für die Antwort: „Hier hörte, dass Laudon nach Glatz detachirt. Sollte attent sein, um zu erfahren, wie weit es gegründet, damit Ich bei Zeiten Meine Mesures darnach nehmen könnte.“

2 Erlass an Finckenstein, d. d. Kunzendorf 24. Mai. Vergl. S. 414. Anm. 2.

3 Im Concept nur an Knyphausen adressirt.