<547>

13066. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TRESKOW, COMMANDANTEN VON NEISSE.

Pilzen, 19. Juli 1761.

Dem General wird für eingesandte Nachrichten gedankt.

Von dem, was jenseit der Oder passiret, habe Ich sonsten recht gute Nachrichten. Von denen Russen ist den 17. ein Commando von 300 Kosacken in Wartenberg eingetroffen, so vor die russische Generalität Quartiere gemachet und vorgegeben, dass den 18. die ganze russische Armee dort in ein von ihnen abgestochenes Lager rücken würde und, wie dasselbige gesaget, gegen das Briegsche gehen wollen. Bei Kreuzburg und sonst an der Grenze ist noch nichts zu spüren. Sonsten avertire Ich Euch hierdurch nur, dass der General von Zieten übermorgen nach Brieg marschiren wird.1 Ich vor Mich werde Mich nicht präcipitiren noch übereilen, [sondern] alles à propos thun. Was Ihr von dortigen Orten weiter erfahret, habt Ihr Mir gleich zu melden,

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


13067. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Pilzen, 20 juillet2 1761.

J'ai reçu votre lettre du 16 de ce mois. Comme les Russes vont en Haute-Silésie et que Laudon marche vers Frankenstein, vous verrez combien peu toutes vos objections3 auraient lieu, si le maréchal Daun venait ici. Il est facile de se représenter les choses comme impossibles et de se former toutes sortes d'obstacles; mais quand on entre en action, on trouve bien des facilités auxquelles on ne s'attendait pas. Mais il n'est pas question de tout ceci à présent, car le maréchal Daun restera en Saxe, selon que toutes les nouvelles l'assurent. Si je n'entre point dans un plus grand détail là-dessus, comme je suis fort occupé de mes dispositions pour ma marche de demain, je ne saurais vous dire davantage.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



1 Vergl. Nr. 13065.

2 Vom 20. Juli ein Schreiben an d„Argens in den Œuvres, Bd. 19, S. 245.

3 Prinz Heinrich hatte auf das Schreiben des Königs vom 12. Juli (Nr. 13040) geantwortet: „Vous faites plusieurs suppositions, sur l'impossibilité desquelles je me crois obligé de vous prévenir. La première, que je serai averti assez à temps de la marche du maréchal [Daun] sur Liegnitz et pour la Silésie : à cela je suis obligé de vous dire que l'armée ennemie peut très bien être deux jours en marche, avant que j'en sois averti. Secondement, je me trouverais encore arrêté par les arrangements pour les magasins. . . Mais, si même je pouvais marcher le même jour que le maréchal Daun, il est très constant qu'il a moins de chemin . . . Je ne serai pas même en force de manoeuvrer vis-à-vis de l'un ou de l'autre de ces ennemis, n'ayant qu'un détachement; celui que vous laisseriez à Breslau, ne pouvant me joindre, ne me serait d'aucune utilité.“