<569> de campagne dont les Français sont convenus avec les Autrichiens à l'ouverture de la campagne,1 je vous envoie ci-joint une copie, par laquelle vous verrez vers où ces gens veulent.

Quant à nos nouvelles, Laudon a toujours intention de joindre son corps d'armée avec celle des Russiens sous Buturlin. Je suis posté entre eux deux, ainsi que je ne crois pas que Laudon pourra effectuer son dessein, sans que je le combatte, pour empêcher cette jonction; mais comme les Russiens sont sujets à changer souvent leur plan, ainsi nos opérations sont encore susceptibles à bien des formes différentes pendant cette campagne-ci. En attendant, je vous informerai toujours fidèlement de tout ce qui arrivera de notre part, tout comme je ne doute pas que mon frère Henri le fera de sa part de tout ce qui se passe en Saxe.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin,


13100. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Giesmannsdorf, 28 juillet 1761.

Dem Minister wird für die in seinem Bericht vom 23. Juli übersandten Nachrichten2 gedankt.

Veuille le Ciel que je puisse pareillement vous donner bientôt d'ici de bonnes et intéressantes nouvelles.

Je crois que je vous lanternerai encore quelque temps; car les gens à qui j'ai à faire, se pressent lentement. Nous sommes, d'ailleurs, en bonne situation, très résolus à tout faire et tout entreprendre, pour nous ouvrir une issue au labyrinthe, dans lequel nous errons depuis six ans.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


13101. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Giesmannsdorf, 28 juillet 1761.

J'ai reçu votre lettre du 23 de ce mois. Autant que j'en puis juger de la situation présente des affaires par les nouvelles que je reçois du Bas-Rhin,3 et surtout par la négociation de Londres,4 où les parties ne diffèrent plus que d'une bagatelle pour conclure, je crois presque pouvoir vous assurer, sans me tromper, que vous n'aurez rien à craindre des Français. D'ailleurs, si le maréchal de Broglie faisait à présent des



1 Vergl. Nr. 13061.

2 Finckenstein hatte berichtet, die französische Armee habe am 18. Juli eine Bewegung vorwärts gemacht, sich aber nach einigen Stunden wieder in ihr Lager bei Soest zurückgezogen.

3 Vergl. Anm. 2.

4 Vergl. Nr. 13098.