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13130. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Knyphausen und Michell berichten, London 25. Juli, über die Antwort des französischen Hofes auf die englischen Vorschläge. 1 Noch bevor Bussy den englischen Ministern diese Antwort überreicht habe, sei durch Stanley ihr Inhalt mitgetheilt worden, „qui s'est trouvée tout-à-fait opposée aux dispositions pacifiques que la France avait manifestées précédemment“ . „Le lord Bute a eu occasion . . de donner à connaître au prince Galizin toute l'indignation qu'a occasionnée ici ce procédé de la cour de France. Ce ministre ayant poussé l'effronterie jusqu'à féliciter le lord Bute de la réponse favorable qu'il avait appris que la France venait de transmettre ici, ce dernier n'a point fait de difficulté de lui déclarer qu'il trouvait cette réponse indigne et flétrissante pour l'Angleterre, et qu'on ne tarderait pas de le témoigner au sieur de Bussy.“ Bussy habe sodann die französische Antwort2 an Pitt übergeben. Pitt „lui a parlé avec toute la chaleur et toute la fermeté possible, en lui donnant à connaîtra que l'Angleterre ne se serait point attendue . . à un procédé aussi étrange et aussi outrageant de la part de la France“ . Bussy habe den Inhalt der Denkschrift vertheidigt, und noch zwei „Mémoires“ überreicht. Das eine enthielt die Bedingungen, unter welchen die Kaiserin-Königin dem englisch-französischen Separatfrieden zustimmen wolle, nämlich, dass man im Besitze der dem Könige von Preussen gehörenden Länder verbleibe, und dass der König von England sich verpflichte, weder durch Truppen noch sonst irgendwie den König von Preussen zu unterstützen. Das andere betraf Spanien; in diesem hiess es: „Sa Majesté regarde comme une considération première pour l'avantage et la solidité de la paix qu'en même temps que ce bien désirable de la paix sera arrêté entre la France et l'Angleterre, Sa Majesté Britannique termine ses différends avec l'Espagne et convienne que le Roi Catholique sera invité à garantir le traité qui doit reconcilier, Dieu veuille à jamais, le Roi et le roi d'Angleterre.“

In einer darauf folgenden Ministerberathung war die Antwort auf die französische Denkschrift3 formulirt und zugleich beschlossen worden, Pitt solle die beiden „Mémoires“ an Bussy zurückgeben, „en lui déclarant qu'ils étaient de nature que le Roi son maître ne saurait les recevoir seulement, sans faire insulte à sa dignité . . . et beaucoup moins encore y faire réponse“ . Bute erhielt Befehl, Bussy ausdrücklich zu erklären, „que Sa Majesté ne voulait pins entendre parler de propositions aussi flétrissantes, et que, pour ce qui concernait l'Espagne, elle ne voulait absolument point que son nom, quelque respectable qu'il pût être d'ailleurs, fût nommé dans les conférences de ses ministres avec la France, étant déterminée d'être ellemême l'arbitre des différends qu'elle se trouvait avoir, sans permettre à aucune puissance étrangère de s'y immiscer“ .

Ferner schrieben die Gesandten: „Nous sommes obligés aussi d'avertir Votre Majesté que ... on a été un peu blessé ici de la manière dont Elle S'est expliquée dans Sa lettre au chevalier Pitt.“ 4



1 Vergl. S. 521. 558. 567.

2 D. d. Paris 13. Juli. Vergl. Schäfer, a. a. 0., Bd. II, Abth. 2, S. 358 ff.

3 Schäfer a. a. O., S. 373.

4 Vergl. Nr. 13018.