<608> und solche mit Confusion in ihre Infanterie geworfen, dass man alsdann tentiret, ob man die Höhen von Zeiskenberg1 oder Kunzendorf erreichen kann. Was möglich ist, muss unternommen werden, jedoch aber sollte unsere Kavallerie formirte Infanterie mit Canons auf die Höhen postiret sehen, so muss sie was behutsamer verfahren. Indessen ist alles zu hoffen, dass, wann der Feind recht geschlagen ist, man von dem Glücke wird profitiren können, und muss man es treiben, so weit wie es gehet, um dass man dem Feind allen ersinnlichen Abbruch thuet.

Friderich.

Nach der dem Markgrafen Karl zugestellten Ausfertigung.


13153. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Bunzelwitz, 23 août 1761.

Par la lettre que vous m'avez faite du 14 de ce mois, il paraît que vous comptez l'armée russe aussi forte que l'année passée. Il s'en faut beaucoup, et je suis un témoin oculaire que leur infanterie n'est que de 23 bataillons, qui font le nombre de 13000 hommes, et leur cavalerie ne va que, tout au plus, à 7000, outre 10000 cosaques. Je pourrai donc bien contenir cette armée avec le nombre des troupes que j'y ai destiné sous Platen,2 dans le cas qu'elle voudra agir contre la Marche; exceptez-en les cosaques dont je ne saurais empêcher les incursions, de quel côté [qu']ils se tournent, quand même je détacherais une année de 50 000 hommes. Les Russes campent actuellement entre Striegau et Jauer, Laudon à Freiburg et Kunzendorf. S'ils voudront m'attaquer ici, j'espère qu'ils en saigneront bien du nez, ce qui, selon toute apparence, se fera entre ici et trois jours.

Ne vous mettez pas en peine de moi, je saurai conduire mes affaires ici. Je ne crois pas être à propos déjà que vous détachiez contre les Suédois, le péril pour la Marche ne me paraissant pas encore fort eminent.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


13154. AN DEN MAJOR VON LICHNOWSKY, VICECOMMANDANTEN VON GLOGAU.

Bunzelwitz, 23. [August 1761].

Es ist Mir lieb gewesen, aus Eurem Schreiben vom 17. zu ersehen, dass die Sachen mit dem Oberst Belling gegen die Schweden so gut gehen3 . . . Die Oesterreicher und Russen stehen zwischen Jauer,



1 Westl. von Freiburg.

2 Vergl. S. 596.

3 Lichnowsky meldete, dass Belling am 6. August „den Röpnacker Pass [ostnordöstl. von Malchin], der mit einem Detachement Schweden von 1000 Mann Infanterie und 500 Kavallerie besetzet gewesen, forciret und den Feind delogiret“ .