<622> stehen bleiben wird, lassen und anvertrauen werde. Ihr sollet auch alsdenn den Minister von Schlabrendorff mitbringen, weil Ich denselben vor Meiner Abreise aus Schlesien noch über viele Sachen zu sprechen habe.

Friderich.

Nach dem Concept.


13175. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Bunzelwitz près de Schweidnitz, 24 septembre1 1761.

Der König bestätigt den Empfang der Berichte ( „dépêches“ ) vom 14., 18., 21., 25., 28. August und vom 1. September, welche alle gleichzeitig eingetroffen seien.

Bien que j'aie tout lieu d'être content de ce qu'elles renferment, je sursois, cependant, à y répondre présentement, d'autant plus que mes occupations militaires m'empêchent d'entrer dans un certain détail làdessus avec vous et que, d'un autre côté, je n'aurais à vous donner des instructions qui différassent de celles qui vous ont déjà été fournies par le ministre d'État comte de Finckenstein2 et qui doivent vous avoir mis parfaitement au fait de mon intention à cet égard. Il ne me reste donc qu'à vous dire en raccourci que, l'armée russe sous le commandement du maréchal Buturlin s'étant jointe dans le courant du mois dernier d'août à la grande armée autrichienne que commande ici en Silésie le général Laudon, et s'étant mise, de concert avec la dernière, en mouvement contre moi, faisant mine de vouloir m'attaquer, j'ai attendu ici de pied ferme mes ennemis jusqu'à ce que le maréchal Buturlin, s'étant séparé tout-à-coup de l'armée autrichienne, s'est replié sur l'Oder. L'intention du maréchal russien pouvant être alors de continuer les opérations de sa campagne dans quelque autre partie de mes États, j'ai détaché incontinent le lieutenant-général de Platen avec un bon corps de troupes, pour observer les mouvements des Russiens. Ce général, après s'être mis en marche, a su si bien frapper son coup que, s'étant tourné du côté de la Pologne et y ayant enlevé et ruiné les magasins assez forts des Russes à Kalisch, Kobylin, Schrimm, s'étant emparé, en outre, de la ville de Posnanie et y ayant aussi détruit le magasin considérable, en s'y saisissant des dépôts des Russes et en dispersant les troupes auxquelles ils en avaient commis la garde — qui consistaient en 10 bataillons et 1 régiment entier de hussards, dont la plus grande partie, en exceptant les soldats qui ont été faits prisonniers de guerre, a été tuée —, il y a pris les canons de l'ennemi et plusieurs milliers de chariots qu'il tenait à portée desdits magasins, auxquels il a fait mettre le feu, après en avoir fait dételer et enlever les chevaux, ajoutant à ces avantages celui de mettre en liberté nombre de nos gens prisonniers



1 Vom 24. September ein Schreiben an Prinz Ferdinand von Preussen in den Œuvres, Bd. 26, S. 549, an Argens Bd. 19, S. 252, an den Baron von Schönaich Bd. 17, S. 361.

2 Vergl. Nr. 13133.