12550. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A LONDRES.

Meissen, 28 novembre123-1 1760.

Monsieur mon Frère. L'absence de M. Mitchell qui ne fait que d'arriver de la Silésie, a retardé la réception de la lettre que Votre Majesté m'a fait le plaisir de m'écrire.123-2 J'espère qu'en attendant Elle aura reçu la mienne123-3 et qu'Elle sera bien persuadée de la part que je prends à Son avènement au trône, et des vœux que je forme pour le bonheur et la gloire de Son règne. J'espère de me rendre digne en tout temps de Sa confiance et de Son estime. Puisse le Ciel perpétuer à jamais cette heureuse union entre nos familles et nos royaumes ! Puissé-je trouver des occasions pour mettre dans toute leur étendue les sentiments de la haute considération et de l'estime singulière avec laquelle je suis à jamais, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté le bon frère

Federic.

Nach der Ausfertigung im Public Record Office zu London. Eigenhändig.



123-1 Vom 28. November ein Schreiben an Chasot, Œuvres Bd. 25, S. 289.

123-2 Vergl. Nr. 12551.

123-3 Nr. 12473.