12570. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Meissen, 4 décembre 1760.

Je viens de recevoir le rapport que vous m'avez fait du 1er de ce mois, au sujet duquel je vous dirai que je crois avoir lieu de me persuader que, pour commencer l'affaire dont il s'agit dans votre rapport,137-5 la somme que j'ai destinée au préalable, saurait suffire, et, si je vois que cette affaire prend un train pour en oser espérer du succès, j'y suppléerai par d'autres sommes encore. Une des difficultés qui reste encore, c'est à qui confier la direction de cette affaire et la distribution sage des sommes que je destine, pour être bien maniées; à quoi il faut que vous songiez.

Je vous remercie, au reste, de la communication que vous m'avez faite sur certaine lettre écrite à Hamburg.137-6 Vous en jugez très bien<138> que ce ne sont que des fanfaronnades toutes pures, dont je crois pouvoir vous tenir bon compte.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



137-5 Die schwedische Angelegenheit, vergl. Nr. 12555.

137-6 Finckenstein hatte berichtet: „Je viens d'apprendre que la cour de Suède a déjà cherché de l'argent à Hamburg, que le roi de Suède en a écrit à son frère l'évêque d'Eutin et a souhaité de faire un emprunt de 250000 écus .., mais qu'il n'y a pas eu moyen de les trouver sur le simple crédit de Sa Majesté Suédoise.“