12750. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Meissen, 21 mars 1761.

Il m'a fait un plaisir sensible de voir par votre lettre du 19 de ce mois que vous êtes content du secours de la petite troupe que je vous ai détachée aux ordres du colonel de Collignon, et qu'elle n'a pas mal débuté dans sa première entreprise.275-1 Comme je vois que Votre Altesse souhaite de la garder encore quelque peu de temps, je m'y prête très volontiers, et elle restera à votre disposition jusqu'à ce que les affaires dans la Hesse se seront plus éclaircies et décidées, et je viens de donner mes ordres en conséquence au susdit colonel.

C'est toujours une vraie satisfaction pour moi que les occasions qui se rencontrent pour vous prouver mon inclination à vous être utile et à pouvoir vous aider efficacement, autant que ma situation me le permet. Je vous remercie des nouvelles que vous avez pris la peine de me communiquer;275-2 je ne doute presque pas que celles que nous attendons du prince Ferdinand, seront des plus satisfaisantes, et que Cassel aura été obligé à se rendre.

Federic.

Nach dem Concept.



275-1 Der Oberst Collignon hatte am 18. März die Franzosen aus Northeim (vergl. Nr. 12727) vertrieben und zum Rückzug auf Göttingen gezwungen.

275-2 Der Herzog hatte geschrieben, dass der Marschall Daun erst am 18. März von Wien habe aufbrechen, aber. sich nicht sogleich zur Armee begeben, sondern erst die Teplitzer Bäder gebrauchen wollen.