12843. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Meissen, 25 avril 1761.

J'ai reçu votre rapport du 14 de ce mois, dont je suis satisfait, mais ne saurais vous donner d'autres instructions là-dessus que celles que mes dernières dépêches à vous comprennent, sinon que je souhaite fort que les affaires pussent parvenir au plus tôt mieux à une suspension d'armes générale; sans laquelle et sans qu'on en soit convenu préalablement, je ne saurais pénétrer de quelle utilité un congrès pour traiter de la paix serait, ni à quoi il pourra servir, ni le succès qu'il saurait avoir.

Vous ne perdrez pas, au surplus, un moment pour m'informer de la réponse de la cour de France à la lettre et au mémoire de M. Pitt,356-1 dès qu'elle sera arrivée à Londres. Rien [n']est d'ailleurs plus sûr que, si ladite cour condescendra à envoyer un ministre là, la paix se traitera principalement à Londres et sera bientôt constatée, tout comme elle alors acheminera celle du congrès.

Federic.

Nach dem Concept.

<357>

356-1 Vergl. Nr. 12834.