<252>

qu'Elle préparait Ses armées pour l'envahir, j'ai eu soin de le détruire entièrement. Certainement il avait fait une forte impression, sur bien des esprits, même de nos bien intentionnés, mais mon arrivée ici les a ravisés entièrement et je puis dire à la vérité qu'on me regarde ici comme l'ange gardien de la Pologne.“

dentes Verständniss zu unterhalten; den p. von Brühl aber soll er, jedoch ohne Affectation, äusserst cajoliren.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


1548. AU MINISTRE D'ÉTAT DE WALLENRODT A VARSOVIE.

Quartier général Jessen, 16 août 1744.

Entre autres difficultés que le ministère saxon a faites, touchant la marche de mes troupes qui passent par la Saxe vers les frontières de Bohême, il s'est plaint de ce que l'Empereur n'avait point fait mention dans les lettres réquisitoriales d'un convoi d'artillerie et de provisions de bouche qui passe par eau sur l'Elbe, et que je fais escorter par quatre bataillons, qui sont aussi embarqués sur des bâteaux. Quoique cette difficulté soit sans fondement, et qu'une armée ne pourra jamais marcher sans artillerie et sans des provisions — ainsi que, si l'on prétend le passage libre d'un corps d'armée, il faut bien sousentendre comme un accessoire son train d'artillerie et les munitions qu'il mène avec soi — j'en ai fait néanmoins écrire à l'Empereur, pour ôter tout sujet de plainte au susdit ministère, afin qu'il fasse expédier à part des lettres réquisitoriales sur ce sujet. Et comme il vient de le faire par la ci-close, comme vous verrez par la copie ci-jointe, vous ne manquerez pas de présenter cette lettre réquisitoriale d'une manière convenable là où il faut, le duplicat étant déjà envoyé au ministère de Dresde. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


1549. AU ROI DE POLOGNE A VARSOVIE.

Quartier de Gross-Dobritz, 20 août 1744.

Monsieur mon Frère. Je n'ai pu m'empêcher de remercier Votre Majesté de toutes les attentions que l'on m'a marquées dans Ses États, pendant la marche que j'y fais avec les troupes auxiliaires de Sa Majesté Impériale. Nous avons fait de grandes traites et trois jours de marche consécutifs, pour soulager les sujets de Votre Majesté. La volonté de l'Empereur et la mienne étant de rétablir les lois dans l'Empire et de remettre chacun des États dans la situation libre où naturellement il doit être, Votre Majesté peut croire que nous avons été extrêmement fâchés d'être obligés d'incommoder la Saxe par notre passage, et