<260>vous ne vous congédiez point plutôt de Sa Majesté avant qu'elle ne parte vers Grodno. Et sur cela etc.

Federic.

Ayez plus de cœur, et ne tremblez pas pour de vaines menaces.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


1559. AU MARÉCHAL DUC DE SAXE-WEISSENFELS A DRESDE.

Camp de Budin, 31 août 1744.

Monsieur mon Cousin. M'étant aperçu hier avec bien du déplaisir, lorsque les regiments qui, sous les ordres de mon lieutenant-général, le margrave Charles de Brandebourg, avaient passé par la Saxe, entrèrent au camp, que quelques-uns d'eux avaient gardé auprès d'eux des paysans saxons avec leurs chevaux de relais, j'ai témoigné d'abord mon mécontement là-dessus, et j'ai donné des ordres fort sévères pour que l'on relâche et renvoie tous les chevaux saxons. Je n'ai pas voulu manquer de vous en avertir, vous priant de ne me point imputer cet abus, qui certainement s'est fait contre mon ordre et à mon insu. Et comme il est presque inévitable qu'en marchant avec autant de régiments que ceux qui ont passé la Saxe, il ne se commette par ci par là quelque excès, je prie Votre Altesse de faire noter ceux qui se sont peut-être commis, à mon insu, pour que je puisse donner mes ordres pour les bonifier.

J'espère de même que Votre Altesse voudra bien contribuer de Sa part pour qu'on prépare dûment les liquidations de ce qu'on a fourni à mes troupes pendant leur marche par la Saxe, afin que mon ministère, selon l'ordre que je viens de lui donner, se puisse concerter sur la bonification.

Je ne saurais finir cette lettre sans remercier Votre Altesse des attentions et bontés qu'Elle a eues vers les miens pendant leur passage par la Saxe, et de L'assurer que j'en garderai un souvenir éternel, étant à jamais, avec des sentiments de reconnaissance et d'estime, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bien bon cousin

Federic.

Nach dem Concept.


1560. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Camp de Budin, 31 août [1744].

Monsieur. Je vous sais un gré très particulier de la promptitude avec laquelle vous m'informez, en date du 24 de ce mois, du rétablissement du Roi votre maître; je m'intéresse trop sincèrement à tout ce qui peut regarder la personne de ce grand prince et ses intérêts, pour