<296>de la cour de Pologne, et même sur le contenu des propositions que j'ai fait faire au roi de Pologne, de même que sur la réponse froide que le ministère saxon a donnée là-dessus.1

Quant à ce qui est des conditions qu'il voudra proposer à la cour de Dresde, pour disposer celle-ci à se joindre à moi, la France et l'Empereur, vous le ferez souvenir que, autant qu'il est possible, il doive diriger sa négociation sur ce sujet, afin que ce soit la Saxe elle-même qui s'explique la première quelles convenances elle demande pour son accession. Au reste, vous et le sieur Hoffmann ne manquerez pas de travailler avec vos amis, et de toutes vos forces, afin que la diète présente de Grodno ne parvienne pas à sa consistance, mais qu'elle soit déchirée à la première occasion. Vous n'épargnerez ni soin ni peine sur cet article, que je vous recommande extrêmement. Et sur cela etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


1601. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Camp de Tabor, 29 septembre 1744.

Sa Majesté le Roi vient de m'ordonner de mander à Votre Excellence que Sa Majesté espérait d'avoir demain Budweis; que, cela fait, Elle marcherait après-demain avec Son armée vers Tein pour y [passer]. a Moldau et aller tout droit à l'ennemi, pour le combattre là où Elle le trouverait. Comme Sa Majesté S'en promet un succès heureux, et qu'Elle espère par là chasser l'ennemi hors de la Bohême, Elle m'ordonne de mander à Votre Excellence qu'Elle ne doit point être inquiète si peut-être pendant huit ou dix jours Elle n'aura de ses nouvelles ; qu'avec l'assistance [de Dieu]. out irait bien, et que Votre Excellence ne devrait point ajouter foi à tous les faux bruits que les Autrichiens sont accoutumés de disséminer; que, la bataille gagnée, Sa Majesté détacherait un corps de Ses troupes pour assiéger et prendre Égra, pour couper par là la communication entre la Saxe et l'Autriche, et que, cela fait, Elle mettrait Ses troupes en quartiers d'hiver et irait retourner par la Silésie à Berlin. Veuille le bon Dieu bénir toutes les entreprises de notre auguste maître.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


1602. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A FRANCFORT-SUR-LE-MAIN.

Camp de Tein, 3 octobre 1744.

Le courrier que vous m'avez dépêché, m'a bien remis la relation que vous m'avez faite en date du 23 du mois de septembre passé, et je vous adresse ci-clos la réponse que je viens de faire sur les lettres



1 17. September, durch den Legationsrath Saul.