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Votre Majesté verra par ce récit que la campagne n'a pas eu le succès que je m'en étais attendu, en quoi le parti que la Saxe a pris n'a pas peu contribué.

Je crois, selon mon sentiment, que le mieux qui nous reste à faire, est de songer à la paix. Quoi qu'il puisse arriver, je reste indissolublement uni à Votre Majesté, et, pour Lui dire mon sentiment, je ne demande aucun avantage pour moi, et il me semble que, si l'on peut obtenir pour l'Empereur que la'reine d'Hongrie reconnaisse l'Empereur et lui donne, pour la reconciation à ses prétentions, l'Autriche antérieure, dans la circonstance présente l'on pourrait être content. Je prie Votre Majesté de me dire si Elle croit que les ministres pourraient faire de pareilles propositions en Hollande; si Elle approuverait la médiation de la Suède jointe à l'Hollande ; si Elle ne croit pas que, pour montrer toujours une égale modération, il conviendrait de faire parvenir des pareilles propositions en Angleterre. Si elles sont acceptées, nous aurons la paix, si on les rejette, quel plus sûr moyen pour indisposer la nation anglaise contre le Roi et le ministère? Je ne ferai rien sans Votre Majesté, mais je La prie de vouloir bien me dire, article par article, Ses sentiments, pour que je puisse agir toujours d'une manière conforme à ce qui pourra être en cela de nos intérêts réciproques, qui en vérité sont inséparables. J'ai oublié de dire à Votre Majesté que le défaut de subsistance a été la cause principale de ce que cette campagne a manqué. Je m'en rapporte à un récit plus détaillé que je me propose de Lui envoyer, dès que la multitude d'affaires que j'ai me le permettront. Je suis etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


1631. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär.

Podewils berichtet, Berlin 10. November, dass nach seiner Ansicht der wiener Hof nach den Erfolgen in Böhmen, die er gehabt zu haben glaubt, einem Frieden abgeneigter sei als je ; auch möge der König in keine Friedensverhandlung eintreten ohne Mitwirkung Frankreichs, das bei der Erbitterung des wiener Hofes und selbst Englands und Hollands auf lange Zeit der einzige Rückhalt Preussens sein werde. Per König möge die Ankunft des in Berlin angemeldeten Marschalls Belle-Isle abwarten, der vielleicht den Auftrag habe, ihn wegen der Friedensbedingungen zu sondiren ; alsdann sei es Zeit, in Gemeinschaft mit Frankreich die

Nachod, 28. November 1744.

.... „Auf Sr. Königl. Majestät allergnädigsten Befehl soll Ew. Excellenz melden, wie Höchstdieselbe von Ew. Excellenz letzteren chiffrirten Relation vom 10. d. gar sehr zufrieden gewesen und Deroselben in dem Postscripto gemeldeten Sentiments, sowohl der Kron Frankreich halber als wegen der holländischen und schwedischen Mediation, gar sehr goutiret haben. Des Königs Majestät haben mir