<358>sofort alles nöthige gehöriger Massen weiter zu besorgen habt. Ich bin etc.

F.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabes zu Berlin.


1653. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.

Berlin, 19 décembre 1744.

Monsieur mon Frère. J'ai appris avec tout le plaisir et toute la satisfaction imaginables, par la lettre de Votre Majesté du 8 du mois passé, que le sieur de La Tour, colonel d'infanterie et aide major général de Son armée, m'a remise, tous les détails du siége et de la prise de Fribourg. Je félicite Votre Majesté de tout mon cœur de cette importante conquête, et le sieur de La Tour, qui s'est fort bien acquitté de la commission dont il s'est trouvé chargé, pourra dire à Votre Majesté combien je m'intéresse sincèrement à Sa gloire et aux progrès de Ses armes. Je suis, Monsieur mon Frère, de Votre Majesté, le bon frère Federic.

Nach dem Concept.


1654. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.

Berlin, 19 décembre 1744.

Monsieur mon Frère. La cour de Vienne, en haine du secours que j'ai prêté à l'Empereur, vient de déclarer1 qu'elle se tient dégagée de la cession qu'elle m'a faite de la Silésie et de la comté de Glatz, et qu'elle va faire tous ses efforts pour s'en remettre en possession. C'est par un manifeste séditieux, adressé aux États et habitants de ces provinces et rempli d'expressions indécentes, qu'elle a annoncé son dessein au public, ayant même fait des invasions et commis des hostilités dans mes États de la Haute-Silésie et de la comté de Glatz.

Je ne manquerai pas, à la vérité, de tâcher de défendre de mon mieux mes acquisitions par mes propres forces et de rendre infructueuses les entreprises que la cour de Vienne pourra faire de ce côté-là. Cependant, comme par les liaisons et engagements qui subsistent entre Votre Majesté et moi, Elle S'est chargée nommément de la garantie des provinces que l'on prétend me ravir, Elle trouvera bon que je L'en fasse souvenir, en La priant de prendre des mesures les plus vigoureuses et de redoubler Ses efforts pour seconder efficacement les miens et pour empêcher que la cour de Vienne et ses alliés ne puissent parvenir à leur but, tant par rapport à mes provinces de Silésie et de Glatz que pour le reste de mes États.



1 Vergl. oben S. 355 Anm. 1.